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Ramadan: Structuration des prix de certains produits de consommation

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TAXATION. Le directeur du commerce intérieur, les préfets, les maires, les chefs de village, la gendarmerie, la police et la fédération comorienne des consommateurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller à l’application de cette décision.

 

A quelques jours du début du ramadan, le délégué à l’Economie au ministère des Finances et le commissaire aux Finances de Ngazidja ont conjointement arrêtés les prix applicables durant le mois sacré sur certains produits de consommation. La décision conjointe, rendue publique la semaine dernière, porte fixation des prix de certains produits importés de première nécessité et autres produits locaux.

Pour les produits importés de première nécessité, un sac de sucre en vrac de 50 kg est fixé à 16.500 fc, celui de 25 kg à 8.750 fc et le kg à 375 fc. Le sac de farine de 50 kg est fixé à 15.000 fc, celui de 25 kg à 7.750 fc et le kg à 350 fc. Le prix d’un litre d’huile végétale est fixé à 675 fc pendant que les 5 litres couteront 3.700 fc. Un carton de lait concentré sucré doit coûter 7.000 fc et la boîte reviendra à 325 fc, pendant qu’une boite de beurre de cuisine est à 900 fc.

En ce qui concerne les produits carnets, le kilo de viande franche est fixé à 2.000fc en gros et 2.250 fc en détail. La viande congelée triming doit être vendue à 1.400 fc en gros et à 1.650 fc en détail. Le prix de la viande congelée Fq est fixé à 1.900 fc le kilo en gros contre 2.150 fc en détail. Les cuisses de poulet doivent coûter 9.500 fc le carton contre 1.050 fc le kg.

Les ailes de poulet à 2 phalanges doivent être vendues, pendant cette période, à 8.500 fc le carton contre 950 fc le kg et celles à 3 phalanges doivent coûter 10.000 fc le carton contre 1.100 fc le kg. Selon  Aboubakar Ali, chef du service contentieux au commerce intérieur, les prix fixés sont les prix plafonds applicables dès le premier jour du mois de ramadan 2015 et ne peuvent en aucun cas être dépassés.

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Le poisson, dont le prix varie sur le marché selon la qualité, son kg a atteint actuellement les 3.000 fc. Mais, selon cette décision des autorités commerciales, il devrait être vendu entre 1.250fc et 2000 fc le kg. Le prix du poisson sec importé est fixé 1.050 et 1750 fc par kg suivant la qualité. Actuellement, il est cédé à 2.500 fc par kg à Volovolo.

En ce qui concerne les produits agricoles, le prix de la banane varie entre 100 fc et 300fc (prix de gros), suivant la qualité, et de 150 fc à 350 fc le kg en détail. Le manioc, la patate douce, l’igname, le taro blanc et la pomme de terre doivent être vendus respectivement à  750 fc, 300f c, 400 fc et 800 le kg.

Les autorités compétentes exigent que ces prix soient obligatoirement affichés de façon très claire sur les produits afin qu’ils soient visibles au public sur les marchés et ou à l’entrée des boutiques. «Toute infraction aux dispositions de la présente décision sera qualifiée de pratique illégale de la profession commerciale, conformément aux dispositions de la loi n°13-014/Au du 26 décembre 2014 relative à la concurrence en Union des Comores notamment en son article 17», prévient la note. Le directeur du commerce intérieur, les préfets, les maires, les chefs de village, la gendarmerie, la police et la fédération comorienne des consommateurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller à l’application de cette décision.

Le chef du service contentieux au commerce intérieur pense que si le gouvernement consentait à leur octroyer le minimum de moyens, ne serait-ce que des balances dans les grands marchés de la capitale, son service, qui travaille en partenariat avec la police, la gendarmerie et la Fcc, ferait appliquer ces prix partout.

«Nous regrettons de ne pas avoir le contrôle des prix des produits locaux dans les marchés. Nous avons 24 groupes de surveillance qui opéreront de Maluzini à Itsandra durant le mois sacré et si le gouvernement consentait à nous appuyer, on pourrait contrôler aussi dans les marchés» , soutient-il.

Autant dire que ce n’est pas la première démarche de ce genre pendant le ramadan, sauf qu’à chaque fois, les vendeurs et les revendeurs essayent toujours de passer outre les mesures prétextant le manque de mesures d’accompagnement pour leur permettre d’amortir les charges.

Asa