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Eau minérale : L’association des maires de Ngazidja et la Fcc dénoncent Salsabil

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COMMERCE. Il a été constaté que les grandes bouteilles se vendent à 300 et 350fc et la petite à 200 fc, or la grande bouteille, c’est trois fois la petite bouteille, ce qui laisserait croire qu’il s’agirait, de la part de Salsabil, d’une  volonté économique au détriment des consommateurs comoriens.

 

L’association des maires de Ngazidja et la Fcc (Fédération comorienne des consommateurs) ont tenu une conférence de presse commune hier, mercredi 17 juin à Moroni, pour dénoncer la diminution progressive de la production des bouteilles d’eau minérale de 1,5 litre et la production en grande quantité de celles de 0,5 litre par la société Salsabil.

Les conférenciers ont fait constater la commercialisation «presque exclusive» de l’eau en bouteille de 0,5litre par la société Salsabil. Il a été constaté, d’après les conférenciers, que les grandes bouteilles se vendent à 300 et 350fc et la petite à 200 fc, or la grande bouteille, c’est trois fois la petite bouteille, ce qui laisserait croire qu’il s’agirait, de la part de Salsabil, d’une  volonté économique au détriment des consommateurs comoriens.

«Nous, associations des maires de Ngazidja et la Fédération comorienne des consommateurs, lançons un appel à cette société pour qu’elle prenne en compte la situation économique du pays et continue à fabriquer les grandes bouteilles d’eau», ont déclaré les conférenciers.  «Nous leur demandons de fabriquer à la fois les grandes et les petites bouteilles et laisser le choix au client, selon ses besoins», a insisté Djoumoi Saïd Abdallah, maire de la commune de Nguwengwe et président de l’association des maires de Ngazidja.

Ramla Matoir, membre de la Fcc, a démontré  qu’en vendant les petites bouteilles, la société génère plus de bénéfice que les grandes et ce serait sur cette base que le producteur cherche à limiter ou à cesser la fabrication des grandes bouteilles. Sur un point environnemental, elle a avancé que les petites bouteilles sont nombreuses et envahissent le territoire, or elles ne sont  pas recyclées.

La conférence a également abordé la question des produits carnets avariés jetés dans des décharges sauvages accessibles à des personnes dans les régions de Hambu et Bambao. Djoumoi Saïd Abdallah appelle ces commerçants à mesurer l’ampleur des dégâts qu’occasionne la consommation de tels produits. 

«Les maladies qui sévissent dans le pays comme les Avc, sont occasionnées par les mauvaises conditions de stockage des produits carnés dû au manque d’énergie ; nous  ne devons pas en rajouter en incitant la population à consommer  ces produits pourris» dit-il. Le maire de Nguwengwe estime que les commerçants ont, à la fois, l’obligation de répondre au besoin des citoyens en matière de produits carnés, mais aussi à celle de leur approvisionner des produits sains. Il a ainsi interpellé ceux parmi les commerçants qui changeraient les emballages des produits périmés pour pouvoir les vendre par la suite, estimant qu’ils mettent en danger toute la population.

 

Asa