Imprimer

Echanges commerciaux : Pour un partenariat utile entre la douane et le secteur privé

Le .

Joomla
Joomla

Wordpress
Wordpress

alwatwan actu image 

FRONTIERES. Le patron de la douane comorienne a insisté sur la nécessité d’un partenariat «public-privé» pour que le secteur privé intègre les multiples facettes du rôle de la douane, c’est-à-dire assurer à la fois la perception des recettes et la protection de la société.

 

L’Organisation mondiale des douanes (Omd), en partenariat avec la douane comorienne, a lancé, hier, les travaux d’un atelier de deux jours (du 18 au 19 août) sur le renforcement des capacités commerciales, destiné aux organes intervenant aux frontières et dans le secteur privé.

Selon Bernard Zbinaen, expert de l’Omd, l’objectif de cet atelier est de schématiser la gestion coordonnée des frontières «pour voir ensemble ce que la douane et le secteur privé peuvent faire pour accélérer les activités à la frontière». Il est aussi question d’éviter les chevauchements entre les directions qui travaillent au niveau des frontières.

Dans son discours d’ouverture, le directeur général des douanes, Moustafa Said Soimihi, a fait part de sa volonté de mettre en pratique les recommandations de l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (Omc) sur la facilitation des échanges (Afe) qui, dans son article 8 de la section 1, stipule que «toutes les autorités/agences nationales présentes aux frontières devront coopérer entre elles et coordonner leurs activités en matière de contrôles et de procédures à la frontière afin de faciliter les échanges».

Il a insisté sur l’importance pour la douane comorienne de décloisonner ses relations avec les opérateurs du commerce international, de promouvoir la concertation, le dialogue, l’échange d’expertise et de savoir-faire, de développer l’échange d’information et la coopération, de réduire les obstacles de la fluidité des échanges en corrigeant les manques et en supprimant les duplications.

Le patron de la douane a également évoqué la nécessité d’un partenariat «public-privé» pour que le secteur privé intègre les multiples facettes du rôle de la douane, c’est-à-dire assurer à la fois la perception des recettes et la protection de la société tout en facilitant le commerce licite au travers d’avantages accordés aux opérateurs économiques qui s’engagent dans une démarche de transparence.

Pour lui, ces deux jours d’échanges vont permettre aux participants d’initier une nouvelle dynamique dans les relations entre intervenants aux frontières basée sur la coopération et la coordination. Pour rappel, cet atelier fait suite à un autre organisé le mois de mai dernier et qui avait comme objectif d’initier un dialogue entre les administrations douanières des pays de la région d’Afrique orientale et australe afin de coordonner leurs actions et harmoniser leurs législations conformément à l’Afe et à la convention de Tokyo révisée, dont la douane comorienne s’est engagée à mettre en pratique les recommandations sur la facilitation des échanges.

Ali Abdou