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Réactiver les échanges commerciaux entre Moroni et Pretoria

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TOURISME. Le diplomate sud-africain s’est montré nostalgique de ce passé pas vraiment lointain où le pays était prisé par les touristes pour la qualité de ses plages, l’hôtel Galawa, le volcan Karthala,…

 

Un séminaire des opérateurs nationaux (privés et publics), organisé par l’ambassade d’Afrique du Sud aux Comores, en collaboration avec l’Union des chambres de commerce, s’est déroulé à l’hôtel Retaj-Moroni  le mardi dernier.

L’Uccia a, à cette occasion, présenté les efforts fournis par le gouvernement comorien pour développer l’économie du pays, notamment la facilitation des procédures de création d’entreprises, avec la  réduction du capital social minimum et les frais inhérents.

Actuellement, pour créer une entreprise à responsabilité limitée (S.a.r.l), il faut un capital social minimum de seulement cent mille francs. Désormais, le dépôt de la demande de création d’une entreprise et le retrait de la réponse se feront au niveau de la mairie.

Plusieurs autres initiatives ont été prises dans ce sens, y compris l’allègement du coût d’enregistrement des propriétés, qui est passé de 9% de la valeur du terrain à dix mille francs (prix forfaitaire), même si cette nouvelle directive n’est pas encore applicable.

L’ambassadeur sud-africain aux Comores, Mbulelo Bungane, a présenté les potentialités énormes dont dispose le pays de Mandela. «Nous avons tendance à nous tourner vers les pays anciennement colonisateurs au lieu de nous faire confiance, entre pays de la région», a déploré l’ambassadeur sud-africain. Il a rappelé ‘‘cette connectivité qui existait déjà aux années 1990 et à l’origine du développement du tourisme dans l’archipel’’.

Le diplomate s’est montré nostalgique de ce passé pas vraiment lointain où le pays était prisé par les touristes pour la qualité de ses plages, l’hôtel Galawa, le volcan Karthala,… A l’époque, dira-t-il, le chômage fut plus ou moins maitrisé. ‘‘Les liaisons aériennes entre Moroni et Pretoria étaient alors régulières’’, se souvient la directrice de l’agence Cadence Service, Hissane Guy.

Pour Laila Saïd Hassane, directrice exécutive de la Meck-Moroni, les Comoriens gardent de bons souvenirs des années 1990, ‘‘l’âge d’or de notre nation’’. Le directeur général de la compagnie aérienne Ab-Aviation, Ayad Bourhane, a reconnu, pour sa part, qu’il restait encore beaucoup à faire en matière de connectivité entre les deux pays ‘‘car jusqu’à maintenant, il n’y a pas encore de ligne aérienne directe’’.

Ismael Mohamed (stagiaire)