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Les Comores signent avec l’Union européenne et la France deux conventions de financement

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COOPERATION. Outre les 34 milliards de francs de l’Ue, une autre enveloppe de 63 millions d’euros devrait être mobilisée par la Bad, la Bei ainsi que l’enveloppe régionale du 11e Fed, le tout pour appuyer la Sca2d. La nouvelle chef de la Délégation de l’Ue aux Comores, Marjaana Sall, a insisté sur la nécessité d’un engagement très fort des parties comoriennes comme condition de la réussite de ces projets. 

 

Le vice-président chargé des Finances, Mohamed Ali Soilihi, a procédé hier à la signature de deux conventions de financement. D’abord avec l’Union européenne (Ue) au sujet du lancement d’un Programme d’appui à la coopération (Pac), qui doit débuter en novembre pour quatre ans et dont l’enveloppe globale est estimée à quatre millions d’euros.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (Fed). En tout, ce sont 34 milliards de francs comoriens (68 millions d’euros) qui vont couvrir ce 11e Fed pour la période 2014-2020. Cette manne va servir à appuyer des secteurs comme la bonne gouvernance, les transports ainsi que la formation technique et professionnelle.

Capital humain

Pour le vice-président Mohamed Ali Soilih, «la valeur ajoutée de notre coopération avec l’Ue, c’est le fait qu’elle nous aide dans la manière de régler des problèmes immédiats de manière durable en misant sur le renforcement du capital humain». La société civile et les partenaires au développement sont inclus dans la programmation des secteurs d’intervention de la Stratégie de croissance accélérée pour le développement durable (Sca2d).

Outre les 68 millions d’euros de l’Ue, on a appris qu’une autre enveloppe de 63 millions d’euros devrait être mobilisée par la Banque africaine de développement (Bad), la Banque européenne d’Investissement (Bei) ainsi que l’enveloppe régionale du 11e Fed, le tout pour appuyer la Sca2d. La nouvelle chef de la Délégation de l’Ue aux Comores, Marjaana Sall, n’a pas manqué de rappeler la nécessité d’un engagement très fort du gouvernement et des cadres nationaux dans la réussite de ce processus. 

Parc marin de Mwali

La seconde convention, signée avec Robby Judes, l’ambassadeur de France auprès de l’Union des Comores, au nom de l’Afd (Agence française de développement), portait sur le troisième Fonds d’études et de renforcement de capacités (Ferc). Cette convention a une valeur de 200 millions de francs comoriens (500.000 euros). Elle concerne les secteurs dans lesquels intervient habituellement l’Afc, en l’occurrence l’eau, l’environnement, la santé et le secteur privé via les établissements financiers.

Dans le domaine de la santé, par exemple, «certaines études de faisabilité pourront être nécessaires pour la mise en oeuvre du troisième volet du programme Pasco III en cours d’instruction pour un montant de sept millions d’euros», peut-on lire dans le communiqué de l’Agence.

Pour ce qui est de l’environnement, «les actions prévues concernent essentiellement le Parc marin de Mwali et visent à appuyer la réalisation d’études afin de développer et valoriser le potentiel du parc». L’ambassadeur de France a déclaré qu’il était «fondamental de nourrir un dialogue politique étroit et une coordination sectorielle sans faille. Sans ces ingrédients essentiels, cette stratégie ne pourra pas se développer et demeurera une feuille de route technique sans portage et sans identité. Je forme donc le voeu que nous puissions poursuivre tous ensemble, la bonne exécution de cette stratégie conjointe et réussir dans les objectifs que nous nous sommes fixés».  

Abdallah Mzembaba