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Doing Business 2016. Les Comores progressent de cinq points par rapport au précédent classement

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Environnement des affaires. Selon le rapport annuel sur la facilité à faire des affaires du Groupe de la Banque mondiale, c’est dans les thématiques, création d’entreprise et obtention de prêts que l’économie comorienne a fait le plus de reformes avec des scores remarquables. Dans l’indicateur création d’entreprises, le pays passe de la 173è à la 163è place dans le classement 2015. En matière d’obtention de prêts, il passe de la 128e place à la 109è.

 

Les Comores sont classées à la 154e place sur cent quatre vingt neuf économies évaluées en matière de facilité de faire des affaires dans le rapport Doing Business 2016 publié mardi dernier. Selon le rapport annuel sur la facilité à faire des affaires du Groupe de la Banque mondiale, l’archipel progresse de cinq points par rapport au précédent classement (159e).

Si l’on en croit ce rapport, c’est dans les thématiques création d’entreprise et obtention de prêts que l’économie comorienne a fait le plus de reformes, avec des scores remarquables. Dans l’indicateur création d’entreprise, le pays passe de la 173 e place dans le classement 2015 à la 163e, soit une variation dans le classement de dix points. En matière d’obtention de prêts, l’Union des Comores fait un bond en passant de la 128e place dans le précédent classement à  la 109e dans le classement 2016.

Un mauvais score pour ce qui est d’octroi de permis de construction. De la 111e place au classement 2015, le pays est relégué à la 116e. Même constat en matière de raccordement à l’électricité, où  l’on dégringole de la 126e place à la 132e. Aucune mesure de reforme n’a été signalée en matière d’exécution des contrats, de règlement de l’insolvabilité, et de paiement des taxes et impôts.

Singapour occupe, encore une fois,  la première place dans la facilité de faire des affaires. C’est l’Erythrée qui ferme la marche. Sur la liste des dix économies avec les environnements règlementaires les plus favorables aux  entreprises, on trouve également la Nouvelle-Zélande à la deuxième place puis le Danemark, la République de Corée, la Ras de Hong Kong, la République populaire de Chine, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Suède (8), la Norvège et la Finlande à la dixième.

Par région, Maurice est l’économie la mieux classée de la région Afrique subsaharienne avec un rang mondial de 32e, performant particulièrement bien dans les dimensions de Payement des taxes et d’exécution des contrats. A Maurice, cela prend seulement cent cinquante deux heures pour un entrepreneur de payer ses taxes pour une moyenne mondiale de deux cent soixante et une.  

Le Rwanda est la deuxième économie la mieux classée de la région avec un rang mondial de 62e. En effet, l’Afrique subsaharienne représente environ 30 pour cent des améliorations en matière de réformes réglementaires et la moitié du top 10 des économies ayant le plus progressé dans le monde.

Le rapport Doing Business 2016 constate que quatre vingt cinq économies en  développement ont mis en oeuvre cent soixante neuf réformes facilitant l’environnement des affaires au cours de l’année passée, contre cent cinquante quatre l’année précédente. Les économies à haut revenu ont effectué plus de soixante deux réformes, portant le total pour l’année écoulée à deux cent trente et une réformes dans cent vingt deux économies à travers le monde.

Les économies d’Europe et d’Asie centrale ont de bons résultats selon les nouveaux critères de qualité, tandis que ceux de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en ont de moins bons. Dans les enjeux de classement mondial, Singapour conserve sa première place.

 «Une économie moderne ne peut fonctionner sans réglementation et, en même temps, elle peut être mise à l’arrêt par une réglementation lourde et déficiente. Le défi du développement est d’emprunter ce sentier étroit en identifiant les règlementations qui sont utiles et nécessaires tout en évitant celles qui entravent la créativité et le fonctionnement des petites et moyennes entreprises», a déclaré Kaushik Basu, économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale. 

Les économies sont classées de 1 à 189 par rapport à la facilité d’y faire des affaires. Une note plus élevée indique un environnement réglementaire des affaires plus favorable à la création et au développement d’entreprises locales. Le Rapport Doing Business mesure la qualité et l’efficience du cadre réglementaire.

 

Ce classement 2016 est le 13ème d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la régulation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 189 économies.