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Signature d’un nouveau contrat de partage de production entre les Comores et Rhino Resources

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EXPLORATION PETROLIERE. Ce troisième contrat s’inscrit dans la continuité de la dynamique de l’activité d’exploration pétrolière, vingt mois après l’entrée en vigueur de deux contrats de partage de production attribués au consortium Safari Petroleum Indian Ocean limited/Western Energy East Africa, d’une part, et au consortium Bahari Resources/Discover Exploration, d’autre part.

 

Le gouvernement comorien et la société Rhino Resources ont procédé, avant-hier lundi, à la signature d’un contrat de partage de production portant sur les blocs 17-24-23.

Les deux parties ont été représentées par  Sitti Kassim et Phillip Steyn, respectivement  ministre comorien de l’Energie et vice-président de Rhino Resources. La signature a eu lieu en présence du chef du Bureau géologique des Comores et du cabinet de Madame la ministre. Le Conseil de ministres du mercredi 18 novembre avait déjà donné son approbation pour la signature de ce contrat (le bloc “12 “ ne fait partie des blocs contractuels, comme cela a été annoncé par  le conseil des ministres, Ndlr).

Rhino Resources est d’ores et déjà présente sur le continent africain et opère en Afrique du Sud, en Namibie et au Sénégal. “Ce troisième contrat s’inscrit dans la continuité de la dynamique de l’activité d’exploration pétrolière, vingt mois après l’entrée en vigueur de deux contrats de partage de production attribués au consortium Safari Petroleum Indian Ocean limited/Western Energy East Africa, d’une part (blocs 38, 39, et 40), et au consortium Bahari Resources/Discover Exploration, d’autre part, (blocs 35, 36, et 37)”, lit-on dans un communiqué publié lundi 23 novembre par le Bureau géologique.

Pour ce dernier, l’arrivée d’un nouvel opérateur dans le secteur des hydrocarbures en Union des Comores (exploration et exploitation pétrolière) témoigne de l’attractivité du pays dans ce secteur et réaffirme le potentiel pétrolier national.

 

L’Etat comorien a divisé ses zones offshores en 40 blocs pétroliers pour pouvoir les attribuer aux sociétés qui en feront la demande. Chaque bloc pétrolier est limité à une superficie de 6.000 km². Selon la loi régissant le secteur, il ne peut pas être attribué plus de trois blocs à une société contractante.

En décembre 2012, l’Assemblée nationale a voté la loi (n° 12-019) portant code pétrolier pour réglementer l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures aux Comores. Et le texte sera promulgué en février 2013, moins d’un an après son adoption.