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Accès aux crédits. Dynamiser le secteur productif en diversifiant l’offre financière

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Le Projet d’inclusion financière au bénéfice du secteur productif comorien, d’une durée de cinq ans à compter de l’année prochaine, a pour objectif de soutenir le financement du secteur financier, mais aussi d’accompagner les porteurs de projets et entreprises dans l’accès au financement.

 

Une étude de faisabilité d’un projet national de diversification de l’offre financière et non financière dont l’objectif est de booster le secteur productif est actuellement en conception. Il est nommé « Projet d’inclusion financière au bénéfice du secteur productif comorien». A cet effet, une réunion du Comité de pilotage de cette étude a eu lieu, hier matin, à la Banque centrale des Comores (Bcc). Ce Comité est composé notamment de la Chambre d’agriculture, de l’Uccia, du Modec, ou encore de la Fnac-fa.

 

Appuyé financièrement par l’Agence française de développement (on parle de 3 à 4 millions d’euros, soit 1,4 milliard à 1, 9 milliard de francs), le projet servira d’ossature aux futurs projets de ladite Agence dans le secteur productif. Sa finalité est de «soutenir le financement du secteur financier, mais aussi d’accompagner les porteurs de projets et entreprises dans l’accès au financement».

La Bcc est retenue pour être le maître d’ouvrage de l’étude de faisabilité. Une étude d’une semaine a déjà été réalisée dans l’archipel. Des secteurs cibles ont ainsi pu être identifiés parmi lesquels la pêche, l’artisanat, l’agriculture, l’élevage ou encore la production semi-industrielle. Pour Christine Westercamp de Horus Development Finance, une société d’expertise, la prochaine étape consiste à «définir un projet avec des cibles, les différentes composantes, les modalités d’appui, les critères d’éligibilité à l’appui du projet, son organisation et  le point de financement».

Le tout sera présenté dans un rapport provisoire lors de la prochaine réunion du comité de pilotage en février 2016.  Daniel Lubeth, directeur général de l’Afd, a expliqué qu’il faudrait «mettre en place des dispositifs de financement qui soient mieux adaptés aux entreprises de production. Ce qui permettra aux banques et aux institutions financières de diversifier leurs activités et de ne pas financer uniquement le commerce mais financer aussi d’autres entrepreneurs des Comores qui sont dans l’artisanat, la pêche et d’autre secteurs où il peut y avoir du développement pour le pays et la croissance d’activités et de revenus».                                          .    

Si le marché bancaire s’est largement accru ces dernières années, il n’en demeure pas moins que «de nombreuses petites et très petites entreprises du secteur productif se heurtent à des difficultés de financement’’. La population cible du projet reste celle qui n’a pas accès à des produits financiers et qui répond à la création ou au développement d’activités génératrices de revenus. 

Pour Mzé Abdou Mohamed Chanfiou, gouverneur de la Bcc, «les entreprises qui produisent du local ont des difficultés à accéder aux financements. Donc l’idée de, notamment, diversifier l’offre financière en donnant aux établissements bancaires les moyens de proposer une multitude d’offres financiers».

Am