Université des Comores : Des nouveaux doyens, une nouvelle crise
ELECTIONS. Les élections des chefs des composantes de l’Emsp (école de santé), l’Iut (Institut universitaire de technologie) et l’Ifere sont reportées au samedi 16 mai et pour cause : le comité chargé de superviser le scrutin a été poursuivi en justice par certains enseignants qui ont vu leurs candidatures rejetées. Mais, le tribunal vient finalement de débouter les requérants.
On connait désormais les chefs de certaines composantes de l’Université des Comores à l’issue de l’élection de samedi dernier. Ainsi, Ahmed Kassim et Abdouraouf Abdou Omar viennent d’être élus respectivement doyens de la faculté de droit et d’Imam Chafiou. Le site de Patsy a un nouveau patron, Soifawidine Sidi, tandis qu’Ali Mohamed Mbaé prend les commandes de l’unité universitaire de Mwali. Le poste de doyen de la faculté des Sciences se dispute entre Achmet Said Mohamed et Alhabib Said Toihir ; un second tour est nécessaire pour départager les deux enseignants. A la faculté des Lettres, le mandat de Mbaraka Abdallah Charif court toujours.
Les élections des chefs des composantes de l’Emsp (école de santé), l’Iut (Institut universitaire de technologie) et l’Ifere sont reportées au samedi 16 mai et pour cause : le comité chargé de superviser le scrutin de l’Udc a été poursuivi en justice par certains enseignants qui ont vu leurs candidatures rejetées. Mais, le tribunal vient finalement de débouter les requérants. «Par souci d’éviter des troubles, la commission a décidé de reporter ces élections jusqu’au samedi prochain. Ce report s’explique aussi par le fait que la commission chargée des affaires sociales de l’Assemblée nationale souhaite nous entendre ce jeudi», fait savoir le président du comité, Hamdani Bakar qui estime être dans son bon droit. Un des candidats rejetés pense qu’étant lui-même parmi les enseignants ayant ouvert l’Udc et jouissant du statut de maitre-assistant depuis, il a le droit de se porter candidat.
«Si nos dossiers ont été rejetés sur la base de la loi organique de 2012, les élections du président de l’Udc ne sont pas non plus légales car cette même loi stipule que pout être président, il faut être titulaire d’un doctorat plus Hdr, or sur les neuf candidats en lice, aucun parmi n’avait un Hdr», dit-il. Pour le secrétaire général de l’Udc, qui assure l’intérim du président, la commission s’est référée à la loi pour annuler ces dossiers.
Il faut dire que le décret portant statuts de l’Udc stipule dans son article 33 que «l’Université des Comores est composée de facultés, instituts, écoles et centres. Ces composantes sont administrées par un conseil de composante comprennant des membres de droit, des membres élus et des membres désignées. Elles sont dirigées par des chefs de composantes.
Ceux-ci sont choisis parmi les enseignants chercheurs ayant au moins le grade de maître de conférence et justifiant d’au moins cinq années d’expérience ininterrompues dans l’enseignement supérieur et/ou dans la recherche pour les facultés et parmi les enseignants-chercheurs ayant au moins le grade de maître-assistant et justifiant d’au moins cinq années d’expérience ininterrompues pour les écoles, les instituts et les centres».
Abouhariat Said Abdallah
On connait désormais les chefs de certaines composantes de l’Université des Comores à l’issue de l’élection de samedi dernier. Ainsi, Ahmed Kassim et Abdouraouf Abdou Omar viennent d’être élus respectivement doyens de la faculté de droit et d’Imam Chafiou. Le site de Patsy a un nouveau patron, Soifawidine Sidi, tandis qu’Ali Mohamed Mbaé prend les commandes de l’unité universitaire de Mwali. Le poste de doyen de la faculté des Sciences se dispute entre Achmet Said Mohamed et Alhabib Said Toihir ; un second tour est nécessaire pour départager les deux enseignants. A la faculté des Lettres, le mandat de Mbaraka Abdallah Charif court toujours.
Les élections des chefs des composantes de l’Emsp (école de santé), l’Iut (Institut universitaire de technologie) et l’Ifere sont reportées au samedi 16 mai et pour cause : le comité chargé de superviser le scrutin de l’Udc a été poursuivi en justice par certains enseignants qui ont vu leurs candidatures rejetées. Mais, le tribunal vient finalement de débouter les requérants. «Par souci d’éviter des troubles, la commission a décidé de reporter ces élections jusqu’au samedi prochain. Ce report s’explique aussi par le fait que la commission chargée des affaires sociales de l’Assemblée nationale souhaite nous entendre ce jeudi», fait savoir le président du comité, Hamdani Bakar qui estime être dans son bon droit. Un des candidats rejetés pense qu’étant lui-même parmi les enseignants ayant ouvert l’Udc et jouissant du statut de maitre-assistant depuis, il a le droit de se porter candidat.
«Si nos dossiers ont été rejetés sur la base de la loi organique de 2012, les élections du président de l’Udc ne sont pas non plus légales car cette même loi stipule que pout être président, il faut être titulaire d’un doctorat plus Hdr, or sur les neuf candidats en lice, aucun parmi n’avait un Hdr», dit-il. Pour le secrétaire général de l’Udc, qui assure l’intérim du président, la commission s’est référée à la loi pour annuler ces dossiers.
Il faut dire que le décret portant statuts de l’Udc stipule dans son article 33 que «l’Université des Comores est composée de facultés, instituts, écoles et centres. Ces composantes sont administrées par un conseil de composante comprennant des membres de droit, des membres élus et des membres désignées. Elles sont dirigées par des chefs de composantes.
Ceux-ci sont choisis parmi les enseignants chercheurs ayant au moins le grade de maître de conférence et justifiant d’au moins cinq années d’expérience ininterrompues dans l’enseignement supérieur et/ou dans la recherche pour les facultés et parmi les enseignants-chercheurs ayant au moins le grade de maître-assistant et justifiant d’au moins cinq années d’expérience ininterrompues pour les écoles, les instituts et les centres».
Abouhariat Said Abdallah