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Entrée à l’Eamac : Quarante huit jeunes passent le concours à Moroni

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FORMATION PROFESSIONNELLE. Sur les 83 candidats comoriens qui se sont inscrits sur le site de l’Asecna, seuls 52 dossiers ont été retenus mais quatre ont manqué à l’appel pour la composition des épreuves à Moroni.


Le concours d’entrée à l’Ecole africaine de la météorologie et de l’aviation civile (Eamac) a débuté hier, mardi 12 mai pour une durée de trois, dans l’ensemble des pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne (Asecna). Aux Comores le centre d’examen est installé au lycée La Pleide.

Sur les 83 candidats comoriens qui se sont inscrits sur le site de l’Asecna, seuls 52 dossiers ont été retenus mais quatre ont manqué à l’appel pour la composition des épreuves à Moroni. Selon le superviseur du concours, il s’agit de deux postulants en étude de technicien supérieur, un aux études d’ingénierie et un autre en spécialisation comme technicien.

Organisés en Union des Comores depuis 1999, ces concours annuels de l’Asecna ont pour vocation de procéder au recrutement des différents agents qui vont travailler au sein de l’agence. Selon Rayane Omar, directrice des ressources et de la logistique et point focal de l’organisation du concours, «Pendant les premières années d’organisation de ce concours, on n’enregistrait aucun lauréat comorien. Ce n’est qu’à partir de 2012 que les ressortissants comoriens commençaient à passer le concours avec succès».

Dionkara Beba Naarngö, superviseur dépêché de l’Eamac à Moroni, a révélé que les échecs aux concours d’entrée à l’Asecna ne concernent pas seulement les Comores, «pendant plusieurs années, la Guinée équatoriale n’avait pas d’admis à cause de la langue». A en croire ce dernier, pour résoudre le problème d’échec aux concours et la question des effectifs, l’agence organise des concours spéciaux en fonction des demandes des pays.

Quant à Rayane Omar, elle a soutenu que chaque Etat a ses problèmes spécifiques et exprime ses besoins en termes du personnel. «Si le concours se déroule sans succès, un concours spécial sur dossier avec un profil bien défini peut être organisé au niveau de la représentation de l’Asecna», explique-t-elle.

Pour les questions d’effectif, l’agence toute entière est touchée par le problème à cause des nombreux départs à la retraite en décembre 2014 et ceux prévus en décembre prochain. «Il y aura également de nombreux départs à la retraite dans les prochaines années, donc, l’agence sera dans l’obligation de recruter au minimum quinze mille agents dans l’ensemble de l’espace Asecna», a précisé un autre agent de l’agence.

Les candidats concourrent dans trois catégories (ingénieur, technicien supérieur et technicien), et les lauréats de ce concours intégreront, comme c’est la règle, l’Eamac pour des formations dans les spécialités postulées, avant d’être recrutés comme agent de l’Asecna. Les durées des formations sont de trois ans pour les admis au cycle des ingénieurs, deux ans pour la spécialisation en technicien supérieur et neuf mois pour les techniciens.

Quant aux conditions d’admission à concourir pour une formation à l’Eamac, il faut être titulaire d’un bac scientifique et être âgé de 24 ans au minimum pour s’inscrire en filière de technicien supérieur et technicien, pendant que les prétendants à une formation d’ingénieur

doivent avoir un niveau bac+2 ou être inscrit en deuxième année d’une filière scientifique et être âgé de 26 ans au maximum. Selon Rayane Omar, «les étudiants en deuxième année qui veulent s’inscrire au concours, doivent fournir leur certificat d’inscription en deuxième année sous réserve de valider l’année». Le point focal de l’organisation du concours a aussi fait savoir que ces critères de candidature concernent uniquement les personnes externes de l’agence car «le concours est également ouvert aux personnes qui travaillent à l’Asecna âgé jusqu’à 50 ans».

Mm