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Trois jeunes leaders comoriens bénéficient de la «Mandela Fellowship»

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BOURSES D’ETUDES. Une fois aux Etats-Unis, départ prévu en mi-juin, les trois lauréats comoriens suivront respectivement des cours pendant six semaines à l’Université de Rutgers (New Jersey), à l’Université internationale de Floride et à l’Université de Californie.


Amelidine Dachiroudine, Jean Mone Ahmed et Salim Ismael ont obtenu des bourses de la «Mandela Fellowship for Young African leaders». Ce programme vise à affermir les compétences des jeunes à travers «des cours académiques, une formation en leadership et une mise en réseau.

Les bourses permettront à des leaders qui se distinguent de parfaire leurs capacités au sein d’une université américaine, et de soutenir leur développement professionnel après leur retour dans leur pays d’origine», explique l’un des bénéficiaires de ces bourses. Une fois aux Etats-Unis, départ prévu en mi-juin, Amelidine Dachiroudine, Jean Mone Ahmed et Salim Ismael suivront respectivement des cours pendant six semaines dans les universités de Rutgers (New Jersey), Université internationale de Floride et l’Université de Californie.

Il est à noter que les trois jeunes gens ont été retenus sur trente dossiers
comoriens présentés. La sélection a été rude. Au niveau de l’Afrique, il y avait en tout 500 bourses proposées et rien qu’à Madagascar, 400 jeunes y avaient postulés et seulement neuf sont retenus. «Les individus qui ont déjà fait preuve de leadership dans le secteur public, privé ou à but non lucratif constituent les candidats idéaux pour le Mandela Fellowship. Les candidats doivent avoir une expérience professionnelle significative et une expérience avérée dans la conduite et la promotion de changements positifs dans leurs organisations, institutions et les collectivités». Salim Ismael est, par exemple, président de l’association «Yes we can». Ladite association a notamment pour objectif de promouvoir la promotion de la langue anglaise aux Comores.

A ce jour «Yes we can» compte six antennes réparties dans six villages de Ngazidja. En plus de ces caractéristiques, il fallait aussi être «citoyen et résident d’un pays d’Afrique; parler et écrire l’anglais et avoir entre 25 et 35 ans au moment du dépôt des candidatures». Aussi lors de leurs formations académiques de six semaines, trois domaines d’études leurs seront proposés : institut des affaires et entreprenariat, institut de leadership civique et institut de gestion publique. En plus de cette formation, les 500 boursiers africains rencontreront le président Barack Obama et prendront part au sommet présidentiel à Washington, D.C. du 2 au 5 août prochain.

Il est à savoir que cet élan est initié par le président américain Barack Obama depuis juin de l’année dernière. Le réseau Young African leaders Initiative dans lequel s’inscrivent ces bourses est «un espace virtuel pour les membres qui permet aux jeunes leaders africains de communiquer entre eux et leur ouvre également des portes pour avoir accès à des personnes, des idées et des ressources par le biais du gouvernement américain».