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Entrée en sixième : Plus de 1.500 candidats au niveau de Ngazidja

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REPORTAGE. L’examen a  débuté, comme d’habitude, avec l’épreuve du français de 7h30 à 9h30, suivie de celle de l’orthographe de 9h30 à 10h10, puis de celle des mathématiques de 10h30 à 12h00. L’épreuve d’étude de milieu, comportant toutes les disciplines d’éveil, a clôturé cet examen à 13h30.

 

L’examen nationale d’entrée en sixième et le Cepe (Certificat d’études primaires élémentaires) ont été composés, samedi dernier, sur l’ensemble du territoire nationale. A Ngazidja, ces épreuves se sont déroulées sans incident. En tout 1.523 candidats étaient attendus dans les 31 sites d’examen de l’île répartis dans les différentes régions de l’île. L’ensemble de ces sous centres ont ouvert à 7 h 30, à l’exception de ceux de la région de Mbadjini pour retard d’acheminement des sujets dû, dit-on, à une panne de véhicule.

Mais,  selon le directeur de l’Oec (Office des examens et concours) de Ngazidja, Mlanao Ernest Jeannot, ce retard a vite été rattrapé. On a aussi a enregistré l’absence de quelques surveillants qui ont été remplacés au pied levé par des chefs de sous centre dans certains sites d’examen. L’examen a  débuté, comme d’habitude, avec l’épreuve de français de 7h30 à 9h30, suivie de celle de l’orthographe de 9h30 à 10h10, puis de celle des mathématiques de 10h30 à 12h00. L’épreuve d’étude de milieu, comportant toutes les disciplines d’éveil, a clôturé cet examen à 13h30. 

Au sous centre de Mbuweni à Moroni, 256 candidats composaient dans 8 salles de classe. Aux abords de l’établissement, s’amassaient parents et proches des candidats venus soutenir le moral de leurs petits champions. Car, fait remarquable, l’âge des candidats à cet examen de fin du cycle primaire baisse de plus en plus. Cette année, l’âge moyen tourne autour de 10 à 12 ans. Sur le visage de certains accompagnateurs se lisait le stress et l’angoisse. C’est le cas de Mahabat Ali, parent d’élève qui avait l’air un peu agité. Cette maman attendait son fils de 11 ans qui composait dans ce site.

«Après la première épreuve de français, je suis un peu tranquille car il m’a dit que le sujet était abordable», confiait la jeune maman. A quelques pas d’elle une autre parent, Madame Tidjara Ibrahim était aussi très inquiète. Sa fille a vomi cinq fois à cause du stress lors de la première épreuve. «J’ai été perturbée, ma fille stressée juste à l’idée de se retrouver avec des gens qu’elle voit pour la première fois dans une nouvelle salle de classe, mais elle s’est remise», disait-elle moins rassurée.

A l’école primaire Fundi Said Mnemoi, les 14 salles de classe ont accueilli 448 candidats. Ici, 11 absents ont été recensés à l’appel de 7h 30. Et le chef du sous centre a été, cependant, touché particulièrement par le cas d’un candidat. Il s’agit d’un enfant handicapé dont l’état n’a pas été communiqué. Djoumoi Ibrahim a dit que le sous centre n’a eu connaissance de son handicap, sourd-muet, que lors de l’épreuve d’orthographe.

«J’ai convoqué l’élève à mon bureau pour faire un test et évaluer ses capacités et j’ai vite compris qu’elle n’arrive même pas à suivre ma gesticulation, et le message n’a pas passé», expliquait le chef du site d’examen, qui disait avoir fait une observation sur sa feuille d’examen et invitait les surveillants à faire pareil dans leurs procès verbaux. «J’ai été surpris que l’inspection pédagogique ne nous ait pas signalé ce cas, mais qu’on a eu à le découvrir au cours de l’examen. On ne doit pas pénaliser les handicapés, ces enfants doivent être traités de la même manière que leurs camarades valides», rappelait Djoumoi Ibrahim. 

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Quant à l’Oec de Ngazidja, son directeur s’est défendu que l’Ecole privée franco-arabe, d’où est inscrit cet élève, n’a informé l’office que  le soir de la veille de l’examen. «Je l’ai orientée vers l’inspection pédagogique car je n’avais aucune solution à quelques heures du début de l’examen et puis ce genre de situation doit être pris en charge par l’inspection pédagogique, qui est expérimentée dans le domaine. Dois-je rappeler ici que nous avons déjà eu un cas pareil d’un élève qui se trouve aujourd’hui  en classe de troisième et doit passer le Bepc cette année», racontait Ernest Jeannot.

A l’inspection pédagogique, on nous a assuré qu’une solution a été trouvée pour ce cas spécial. D’après l’inspecteur Moumine, le candidat sera évalué d’une autre manière sur l’orthographe puisque c’est sur cette matière où il a eu des difficultés. 

La correction de cet examen de fin du cycle primaire de l’enseignement général débute ce lundi, à l’école primaire Fundi Mnemoi pour Ngazidja, et durera trois jours. La proclamation des résultats est prévue au 26 juin. Si tout va bien. 

Abouahariat Said Abdallah