Classe Confucius : Vingt étudiants partent en Chine
LANGUE ETRANGERE. La Chine est un pays qui possède une longue histoire de 5.000 ans, une civilisation brillante et a réalisé un développement socio-économique vertigineux.
La première promotion de la classe Confucius de l’Université des Comores (Udc) a fini son programme d’apprentissage de la langue chinoise. Vingt étudiants sur les 40 inscrits à cette formation ont reçu leurs attestations de réussite hier, lundi 15 juin au Cufop (Centre universitaire de formation professionnelle), lors d’une cérémonie officielle organisée par l’Udc en partenariat avec l’ambassade de Chine à Moroni. Au mois de septembre prochain, ces heureux récipiendaires vont passer un mois de vacances d’immersion en Chine. La nouvelle leur a été annoncée à la remise d’attestations.
Le président de l’Université des Comores, saisissant l’occasion, a salué l’engagement de son prédécesseur d’accepter à accueillir une classe Confucius au sein de l’Université des Comores. «Je remercie le gouvernement chinois qui, malgré les problèmes que connait notre a pays, a toujours été là pour nous accompagner et nous soutenir. L’ouverture de la classe Confucius, c’est l’ouverture de la Chine à nos jeunes étudiants», s’est réjoui Said Bourhane qui estime que les Comoriens doivent apprendre la langue chinoise pour ne plus avoir besoin d’intermédiaire ni d’interprète pour échanger avec les «amis» chinois, pour éviter toute déformation dans les conversations.
Le président de l’Udc n’a pas manqué d’encourager les premiers étudiants qui ont manifesté leur envie d’apprendre cette langue, rappelant que la Chine est une grande puissance que les Comoriens doivent approcher davantage et cela implique, d’après lui, la connaissance de sa langue. «J’envisage de renforcer la classe Confucius et d’allers vers l’ouverture d’un institut pour mieux pérenniser les échanges entre les deux pays», s’est-il engagé.
S’adressant à son tour aux heureux lauréats de la classe Confucius de l’Udc, l’ambassadeur de Chine en Union des Comores leur a souhaité un bon séjour dans un camp d’été en Chine. Présent à l’ouverture de cette classe, il y a de cela un an, le diplomate se réjouit aujourd’hui «d’être témoin de l’épanouissement de cette école qui devient une institution éducative de qualité dans l’enseignement de la langue chinoise».
Xiao Ming a remercié le ministère de l’Education nationale, l’Udc, l’Université de Dalian, les deux enseignants et ceux qui accompagnent de près ou de loin le développement de la classe Confucius. «Les vues sont beaucoup plus crédibles que les paroles qui circulent», a souligné le diplomate pour qui la Chine est un pays qui possède une longue histoire de 5.000 ans, une civilisation brillante et a réalisé un développement socio-économique vertigineux. «On ne peut vraiment mieux connaitre la Chine, sans poser le pied sur son sol, j’espère que cette précieuse occasion vous permettra non seulement de pratiquer le chinois en Chine mais aussi de découvrir un pays lointain et mystérieux», a-t-il assuré.
L’ambassadeur Xiao Ming a promis que la Chine va multiplier les opportunités pour approfondir encore davantage les connaissances mutuelles en faveur surtout des jeunes générations des deux pays.
Elamine Mohamed, un des lauréats de la classe Confucius, rêvait de faire des études en Chine. Et quand la classe Confucius a ouvert, il a saisi l’occasion pour s’y inscrire. «C’est une grande opportunité pour moi maintenant que je suis en troisième année d’apprendre la langue chinoise et d’obtenir cette bourse. J’espère que je serai pas parmi les étudiants qui seront admis en septembre pour aller poursuivre les études là-bas».
En effet, un concours de bourses d’études permettra à certains étudiants d’aller poursuivre des études supérieures dans des universités chinoises.
Asa