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Concours d’entrée à l’Inp-HB : 405 candidats à Ngazidja contre 50 à Mwali

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ENSEIGNEMENT. Pour les résultats de la précédente année académique, les étudiants comoriens n’auraient pas démérité. Le conseiller technique du directeur général de l’ l’Inp-HB situe à 75% le taux de réussite de ces jeunes.

 

Les dossiers des 596 candidats au concours d’entrée à l’Inp-HB (Institut national polytechnique-Félix Houphouët Boigny) de Côte d’Ivoire ont été remis hier, mardi 18 août, à la délégation ivoirienne. Contrairement à l’année dernière, cette fois l’examen a été organisé sur les trois îles. On a ainsi enregistré 405 candidats à Ngazidja, 96 à Ndzuani contre 50 à Mwali.

Selon le secrétaire général au commissariat à l’Education de Ngazidja, Daoud Ali, aucune absence n’a été constatée ; les épreuves se sont déroulées dimanche dernier à la faculté Imam Chafiou. Selon lui, à part les tests de français, de culture générale, d’anglais et de mathématiques, les candidats devaient aussi remplir des fiches techniques.

«Nous avons remis tous les dossiers à la délégation ivoirienne. Elle ne nous a pas fourni de précisions sur le nombre de dossiers qui sera retenu. Nous savons que  l’Inp-HB a un pourcentage pour les étudiants étrangers, qui représentent 15% de l’effectif de l’établissement», explique le secrétaire général.

Il est dit que 70 jeunes comoriens poursuivent actuellement leurs études à l’Inp-HB ; certains préparent des diplômes d’ingénieur dans des filières d’avenir, telles que la pétrochimie, l’agronomie, la géologie, la mine, l’informatique ou encore la mécanique. 

«Dès que les étudiants se trouvent sur place, ils sont logés et nourris. Selon nos informateurs, ils apprennent dans de bonnes conditions. D’ailleurs, au sein de la délégation qui se trouve actuellement à Moroni, il y a l’assistante sociale des étudiants comoriens, Mme Nina, que l’on appelle ‘Mdzadzé mkomori’ pour sa gentillesse», a-t-il précisé.

Pour les résultats de la précédente année académique, les étudiants comoriens n’auraient pas démérité. Si l’on en croit toujours le secrétaire général au commissariat à l’Education de Ngazidja, ils occupent les premiers rangs. Le conseiller technique du directeur général de l’Institut, Kouné, situe à 75% le taux de réussite des jeunes comoriens. «Les études en Côte d’Ivoire, c’est comme ici. Quand l’étudiant travaille sérieusement, il réussit. On ne demande que du sérieux», a-t-il dit.

Nazir Nazi