Coopération. Une mission ivoirienne reçue par le gouverneur de Ngazidja
EDUCATION. Une première génération de trente sept étudiants comoriens domiciliés à Ngazidja est partie à l’Institut national polytechnique pour des formations techniques l’année dernière. Suite au concours organisé récemment, trente cinq étudiants vont partir le 14 septembre prochain, soit vingt de Ngazidja, dix de Ndzuani et cinq de Mwali.
Une délégation ivoirienne composée du directeur de l’Ecole de gestion économique et financière, du chef du service des concours à l’Ena (Ecole nationale d’administration) de Côte d’Ivoire et du préfet et directeur de la décentralisation, séjourne actuellement à Moroni. Elle a été reçue hier matin par le gouverneur de l’île de Ngazidja à Mrodju.
Cette mission fait suite à la visite du gouverneur Mouigni Baraka SaidSoilih en mai 2014 à Abidjan au cours de laquelle il s’était entretenu avec la direction de l’Ena. Selon le chef de la délégation ivoirienne, AckamMiezan, l’objectif de leur déplacement est d’aider à la mise en place et au renforcement du processus de décentralisation en cours et d’aider à sélectionner des étudiants comoriens admis à parfaire leur formation à l’Ena.
L’entretien entre le gouverneur et la mission avait porté sur les liens d’amitié et de coopération entre les Comores et la Côte d’Ivoire. «Il est bon de rappeler que le gouverneur est un pur produit de l’Ecole nationale d’administration du Côte d’Ivoire et donc il a bien voulu confier à cette école la formation de certains cadres ou des élites de Ngazidja», a déclaré le directeur des affaires économiques et financières à l’Ena de Côte d’Ivoire.
Force est de rappeler qu’une première génération de trente sept étudiants comoriens domiciliés à Ngazidja est partie à l’Institut national polytechnique pour des formations techniques l’année dernière. Suite au concours organisé récemment, trente cinq étudiants vont partir le 14 septembre prochain, soit vingt de Ngazidja, dix de Ndzuani et cinq de Mwali.
Selon Matain Abdoulghafour, directrice de la décentralisation, une fois à Abidjan, ces étudiants vont bénéficier d’une bourse d’étude. «La famille a uniquement la charge de payer le billet jusqu’à Abidjan, pour le reste, l’étudiant sera pris en charge», dit-elle.
Abouhariat Saïd Abdallah