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Droits d’inscription à l’Udc : Ridja pourrait saisir la justice

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UNIVERSITE. Larifou demande «l’ajournement du paiement des frais d’inscription «jusqu’à ce que les fonctionnaires soient payés».

 

Le leader du parti Ridja, Saïd Larifou, a convoqué la presse hier au siège de son parti, sis à Hamramba, pour «apporter son soutien» aux étudiants de l’Udc qui demandent un report du délai de paiement des frais d’inscription, fixé au 31 octobre. Devant l’inflexibilité affichée par le président de l’Udc, de nombreux étudiants se bousculent ces derniers jours à la Snpsf pour s’acquitter de leurs droits.

Dans une lettre datée du 27 octobre au président de l’Udc, Larifou demande «compte tenu de la menace d’une année universitaire blanche dont seraient victimes plus des deux-tiers des étudiants», l’ajournement du paiement des frais d’inscription «jusqu’à ce que les fonctionnaires soient payés».

Faute de quoi, nous serons dans l’obligation de saisir la juridiction compétente pour faire valoir les revendications légitimes des étudiants comoriens» peut-on lire dans ce courrier. Le leader du Ridja dit avoir préparé une requête qui serait déposée ce jeudi au tribunal pour faire accepter le report dudit  délai.

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Réalités

Selon lui, l’Etat «a l’obligation de dispenser et de favoriser l’accès à l’enseignement à tous les Comoriens sans discrimination».

Hassan Oumouri, président de l’association des étudiants d’Itsandra, pense que le président de l’Université ne tient pas compte des réalités du pays. «Nous avons repris les cours en attendant le 31 octobre, si le président n’infléchit pas sa position, nous allons reprendre la manifestation’’, dit-il. En 2ème année d’Aes, Abdou Bakar, a déjà payé son droit d’inscription, mais il dit ‘‘manifester sa solidarité envers ceux qui n’ont pas les moyens de payer à temps».

Sur le site de Mvuni, c’est la confusion. Certains étudiants souhaitent faire cours pendant que d’autres les en empêchent. « Cette question ne concerne pas uniquement le site de Mvuni, mais toute l’université. Alors, nous devons agir en commun accord», estime un étudiant rencontré hier à Mvuni. 

Abouhariat Said Abdallah