Promotion de la culture comorienne à Paris8
DIASPORA. L’initiative de l’association de la jeunesse de la diaspora est de sensibiliser les étudiants sur le modèle de comportement à adopter pour réussir dans les études et faire la promotion de la culture et des traditions du terroir, entre autres.
Les journées culturelles de l’Arc-en-ciel, l’association des étudiants comoriens de l’Université Paris8, ont été organisées du mercredi 6 au vendredi 8 mai, au sein de l’établissement universitaire, dans le 93 en Seine Saint-Denis. L’initiative de cette association de la jeunesse de la diaspora est de sensibiliser les Comoriens, en général, et les étudiants, en particulier sur le modèle de comportement à adopter pour réussir dans les études et mieux s’intégrer dans la communauté estudiantine. Les journées visaient aussi à faire la promotion de la culture et des traditions du terroir. Une occasion des étudiants de se défouler avant le début des examens de fin d’année universitaire. Plusieurs cadres, hommes politiques, notables et étudiants, venus notamment d’autres universités de la région parisienne, ont répondu à l’invitation de l’Arc-en-ciel.
L’assistance a eu droit à plusieurs activités, en l’occurrence la promotion du mode vestimentaire traditionnel des Comores par un défilé de costumes, l’exposition de produits artisanaux, de la menuiserie de l’archipel, la prestation de diverses danses traditionnelles du pays, telles que sambe, shigoma et tari-la-ndziya pour les hommes, biyaya, mgodro et wadaha pour les femmes.
A l’ouverture de l’évènement dans une amphithéâtre pleine à craquer, le président d’Arc-en-ciel a appelé les étudiants à adhérer en masse à sa structure qui s’est donnée comme mission principale l’accompagnement dans les démarches administratives et pédagogiques, mais aussi participe à l’insertion et l’orientation des nouveaux venus en France ou à Paris8. «Je vous rappelle que la majorité des inscriptions d’étudiants Comoriens à Paris8 sont soutenues et suivies par l’Arc-en-ciel», a déclaré Mahmoud Said Mouigni.
La surat Yaçine a été récitée par le public présent en la mémoire de l’écrivain et conteur Salim Hatibou, disparu subitement le 31 mars dernier à Marseille. L’évènement culturel a été rehaussé également par la présence de Cheikh Mc et Jack l’Atout, deux célèbres artistes comoriens de la musique moderne.
Au nom de l’assistance, Général Salimou Mohamed Amiri a tenu à encourager les étudiants de Paris8 pour cette initiative de créer un cadre d’échange et de réflexion pour l’avenir des Comores. Il a exhorté la jeunesse de la diaspora à persévérer dans cette action et lancé un vibrant appel aux étudiants comoriens à faire preuve de beaucoup d’abnégation dans leurs cursus universitaires. Pour lui, les études demeurent la seule alternative pour le développement des Comores.
Le programme de la journée a été aussi la projection d’une vidéo sur les Comores suivie de danses traditionnelles exécutées par l’Association des jeunes pour le développement de Mandza (Ajdm), basée à Paris, vivement applaudie pour la qualité de prestation des chorégraphies. Il y a eu aussi la montée sur scène du rappeur Jack L’Atout pour une bonne note de fin de journée. Le lendemain, jeudi 7 mai, l’amphithéâtre a été pris d’assaut par un public venu assister à une conférence-débat de deux jeunes doctorants qui exposaient leurs thèses.
L’un des conférenciers et étudiant à Paris8, Omar Mirali est l’auteur de «Le sultan Saïd Ali et Léon Humblot à la Grande-Comore (1884—1912) : Deux rois, un royaume». Il a confié à la sortie de la conférence qu’il était sollicité par le président d’Arc-en-ciel pour présenter son ouvrage. Le natif de Mandza-ya-Mbude s’est réjoui de cette opportunité de partager avec le public et invite ses compatriotes étudiants à embrasser la recherche et l’écriture. La causerie, d’une durée moyenne de deux heures, a tourné autour de la question «Comment devient-on écrivain lorsqu’on est jeune étudiant Comorien?
Mohamed Ahamada Viloro,
depuis Paris
Les journées culturelles de l’Arc-en-ciel, l’association des étudiants comoriens de l’Université Paris8, ont été organisées du mercredi 6 au vendredi 8 mai, au sein de l’établissement universitaire, dans le 93 en Seine Saint-Denis. L’initiative de cette association de la jeunesse de la diaspora est de sensibiliser les Comoriens, en général, et les étudiants, en particulier sur le modèle de comportement à adopter pour réussir dans les études et mieux s’intégrer dans la communauté estudiantine. Les journées visaient aussi à faire la promotion de la culture et des traditions du terroir. Une occasion des étudiants de se défouler avant le début des examens de fin d’année universitaire. Plusieurs cadres, hommes politiques, notables et étudiants, venus notamment d’autres universités de la région parisienne, ont répondu à l’invitation de l’Arc-en-ciel.
L’assistance a eu droit à plusieurs activités, en l’occurrence la promotion du mode vestimentaire traditionnel des Comores par un défilé de costumes, l’exposition de produits artisanaux, de la menuiserie de l’archipel, la prestation de diverses danses traditionnelles du pays, telles que sambe, shigoma et tari-la-ndziya pour les hommes, biyaya, mgodro et wadaha pour les femmes.
A l’ouverture de l’évènement dans une amphithéâtre pleine à craquer, le président d’Arc-en-ciel a appelé les étudiants à adhérer en masse à sa structure qui s’est donnée comme mission principale l’accompagnement dans les démarches administratives et pédagogiques, mais aussi participe à l’insertion et l’orientation des nouveaux venus en France ou à Paris8. «Je vous rappelle que la majorité des inscriptions d’étudiants Comoriens à Paris8 sont soutenues et suivies par l’Arc-en-ciel», a déclaré Mahmoud Said Mouigni.
La surat Yaçine a été récitée par le public présent en la mémoire de l’écrivain et conteur Salim Hatibou, disparu subitement le 31 mars dernier à Marseille. L’évènement culturel a été rehaussé également par la présence de Cheikh Mc et Jack l’Atout, deux célèbres artistes comoriens de la musique moderne.
Au nom de l’assistance, Général Salimou Mohamed Amiri a tenu à encourager les étudiants de Paris8 pour cette initiative de créer un cadre d’échange et de réflexion pour l’avenir des Comores. Il a exhorté la jeunesse de la diaspora à persévérer dans cette action et lancé un vibrant appel aux étudiants comoriens à faire preuve de beaucoup d’abnégation dans leurs cursus universitaires. Pour lui, les études demeurent la seule alternative pour le développement des Comores.
Le programme de la journée a été aussi la projection d’une vidéo sur les Comores suivie de danses traditionnelles exécutées par l’Association des jeunes pour le développement de Mandza (Ajdm), basée à Paris, vivement applaudie pour la qualité de prestation des chorégraphies. Il y a eu aussi la montée sur scène du rappeur Jack L’Atout pour une bonne note de fin de journée. Le lendemain, jeudi 7 mai, l’amphithéâtre a été pris d’assaut par un public venu assister à une conférence-débat de deux jeunes doctorants qui exposaient leurs thèses.
L’un des conférenciers et étudiant à Paris8, Omar Mirali est l’auteur de «Le sultan Saïd Ali et Léon Humblot à la Grande-Comore (1884—1912) : Deux rois, un royaume». Il a confié à la sortie de la conférence qu’il était sollicité par le président d’Arc-en-ciel pour présenter son ouvrage. Le natif de Mandza-ya-Mbude s’est réjoui de cette opportunité de partager avec le public et invite ses compatriotes étudiants à embrasser la recherche et l’écriture. La causerie, d’une durée moyenne de deux heures, a tourné autour de la question «Comment devient-on écrivain lorsqu’on est jeune étudiant Comorien?
Mohamed Ahamada Viloro,
depuis Paris