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Trois questions au président du Comité national olympique : «Je fais entièrement confiance à l’Etat comorien»

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JIOI 2019. Quelques instants après son retour de la cérémonie de clôture des Jeux des îles, à l’issue de laquelle le drapeau des 10èmes Jeux a été remis à la délégation comorienne, le président du Comité olympique national, Ibrahim Ben Ali, nous a accordé un entretien expresse.

 

Vous avez reçu dimanche le drapeau des jeux des îles confirmant l’attribution de la 10e édition aux Comores. Etes-vous prêts pour organiser les Jeux des îles 2019 ?

Je sens que nous sommes prêts. Mais il y a un travail de préparation qui doit se faire présentement sur le dossier des infrastructures. Il y a des éléments concrets qui manquent dans notre dossier. Nous n’avons pas encore le stade, ni la piscine olympique ni le village des jeux. Mais j’ai senti que l’empressement du gouvernement de dépêcher Hamada Madi Bolero, directeur de cabinet du président de la République en charge de la Défense, a démontré que nous sommes bien partis. Le gouvernement est déterminé et mettra les moyens pour qu’on présente un dossier complet le 20 octobre lors de la prochaine réunion du Conseil international des jeux qui se tiendra à La Réunion.

Comme vous l’avez dit, le pays ne dispose pas encore d’infrastructures sportives pouvant abriter des jeux des îles dont une piscine olympique. Croyez-vous pouvoir disposer de ces sites sportifs dans trois ans ?

C’est normal qu’on se pose des questions sur les sites sportifs. Car nous n’avons pas tout ce qu’il faut pour accueillir les jeux. Mais j’avoue que c’est une question de début. Il faut juste déclencher le mécanisme. Il faut être actif et je pense que de ce côté-là, tout le monde y est. Nous avons plusieurs projets concernant les infrastructures, mais il est trop tôt pour en parler. Je confirme que tout est sur la bonne voie. Des partenaires sont prêts à démarrer prochaimenent des travaux de construction des infrastructures. Mais il faut nous accorder un peu de temps avant d’établir un calendrier de toutes ces échéances. Je dois vous rappeler que l’organisation des jeux des îles de 2019 est une affaire étatique avant qu’elle soit une affaire du mouvement olympique. C’est un travail qui va se faire en harmonie avec le gouvernement national.

De combien de temps disposons nous pour convaincre le Comité international des Jeux ?

Les Jeux nous ont été confiés. On doit convaincre le Conseil international des jeux au cours de la réunion du Cij du 20 octobre à La Réunion en présentant un projet bien ficelé. Le gouvernement et le mouvement sportif mesurent tout en termes d’organisation et de gestion des jeux. Il y a eu un enthousiasme débordant pour l’organisation des jeux qu’on n’a pas droit de décevoir. Après le retrait des Comores des jeux de La Réunion, le pays est résolu à organiser les prochains Jeux. C’est vrai qu’on n’a pas respecté nos engagements de les organiser en 1998, mais c’est une autre époque. Présentement, il est important qu’on mette tous les moyens pour finaliser le dossier des jeux avant le 20 octobre. Je le dis en connaissance de cause parce que le Cij aura une oreille attentive à notre présentation. Si nous réussirons cette étape, nous pourrons espérer une bonne suite. Car tous les engagements qui seront pris dans notre dossier des jeux seront ensuite respectés.

Propos recueillis par Elie-Dine Djouma