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3 questions à Djamal Ali Mbaraka, directeur des énergies renouvelables, des mines et de l’eau

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«La transition vers les énergies renouvelables se fait étape par étape. L’utilisation de l’énergie le thermique au diesel, ou prochainement le fuel lourd est donc un passage obligé».

 

1. Quels sont les projets en place pour les énergies renouvelables aux Comores?

Certains projet sont en cours et ont déjà eu des financements. Parmi lesquels, le projet de construction d’une centrale solaire dans l’île de Mwali. Cela va consister à injecter du courant dans le réseau l’électrique existant de l’île.

C’est un projet de trois ans financé à hauteur de plus de 3 millions d’euros par l’Union européenne. Il  a déjà fait un an. Il y a un projet de la Commission de l’Océan indien, appelé Programme des énergies renouvelables et efficacité énergétique. Mais il est financé par l’Union européenne,  dans le cadre de la 10è Fed. Il est pourvu d’une enveloppe de 15 millions d’euros pour les Etats de la région Océan indien.

Ce projet en cours prendra fin en juin 2017. Il n’y a pas de montant spécifique pour chaque pays. Il s’agira pour chaque pays de la zone de soumettre des projets qui seront sélectionnés par les instances de la Coi. Le gouvernement comorien a déjà soumis un projet par le biais de la direction de l’Energie. D’autres projets sont soumis par le secteur privé comorien pour des financements. Le programme financera seulement le 50% du coût total du projet soumis. Bien sûr, des projets pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables.

 

2. Y-a-t-il des projets en attente?

Il y a les centrales hydrauliques à Mwali et Ndzuwani qu’il faut réhabiliter. Nous avons le projet d’une centrale hydraulique à Domoni à Ndzuwani que nous cherchons à insérer dans un projet d’adduction d’eau de cette localité déjà financé par l’Agence française de développement. D’autres fonds nous ont promis des financements dans ce secteur des énergies renouvelables. C’est le cas du Fonds arabe pour le Développement économique et social, le Fonds koweitien.

Pour ce qui est de la géothermie, pour le moment on vise la construction d’une centrale à 10 mégawatts à Ngazidja. Inutile de dire que c’est pas assez pour alimenter totalement l’île. Mais la géothermie pourrait être, avec des financements adéquats, l’énergie d’avenir pour les Comores.

 

3. Et les projets  tels de la centrale au fuel lourd, ou la géothermie…

Partout dans le monde, les pays développés comme ceux en voie de développement, ont traversé les problèmes énergétiques dont nous faisons face aujourd’hui. Il faut savoir que les énergies renouvelables ce sont des énergies dites intermittentes. Par exemple pour le solaire, il ya des moments où il n’y a pas de soleil. D’où la nécessité des énergies de transition. Le passage vers les énergies renouvelables se fait étape par étape. Donc, l’utilisation de l’énergie thermique au diesel, ou prochainement du fuel lourd est un passage obligé. Nous avons une vision qui nous donne jusqu’à 2030-235 pour entrer en pleinement dans les énergies renouvelables.

 

Propos recueillis par Ks