Formation de 30 cadres sur la gestion des conflits dans l’entreprise
UCCIA. Le président de l’Uccia a insisté sur la nécessité de promouvoir l’expertise pour assurer le développement socio-économique du pays. Il espère que son institution va continuer ces «types» de formations pour qu’elle puisse apporter sa pierre à l’édifice.
Des agents de diverses sociétés publiques et privées viennent de bénéficier d’une formation sur le management et la gestion des conflits au sein des entreprises. La trentaine de participants ont pu non seulement acquérir les outils nécessaires à la résolution de ces conflits, mais ils ont aussi appris comment motiver une équipe au quotidien et réussir l’implication des collaborateurs.
«Cette formation entre dans le cadre du partenariat entre l’Uccia et la Cci de La Réunion, qui regroupe un panel de formateurs sur l’agriculture, la pêche, la gestion des projets et la restauration», a expliqué le chargé de la coopération internationale à l’Uccia, Fakridine Youssouf Abdoulhalik.
Selon le formateur, Patrick Faugier, ce programme consiste à identifier les conflits ouverts et larvés, les enjeux et les symptômes du conflit, à déterminer le rôle du médiateur et les modes de réaction en cas de situation conflictuelle.
L’objectif poursuivi est ‘‘d’arriver à éliminer la subjectivité par l’emploi d’outils de résolution du problème’’. «Pour cadrer et optimiser le management, il faut se connaitre, identifier ses valeurs pour pouvoir décrypter son mode de fonctionnement, évaluer son potentiel managérial, définir ses responsabilités clés et ses missions et, enfin, recenser les différents types de managements pour adapter son style en fonction des différentes personnalités», a-t-il ajouté.
L’un des bénéficiaires de la formation, Soeuf Ben Ahmed, a salué l’initiative de l’Uccia de mettre en place une telle formation au profit des cadres nationaux en vue de leur permettre de répondre efficacement à leurs missions.
A son tour, le président de l’Uccia, Fahami Thabit, a insisté sur la nécessité de promouvoir l’expertise pour assurer le développement socio-économique du pays. «L’Uccia se soucie des secteurs porteurs du pays en vue de booster l’économie nationale ; c’est pour cela qu’on ne va pas s’arrêter là, nous espérons continuer ces types de formations pour que nous apportions notre pierre à l’édifice», a-t-il soutenu.
Ali Abdou