Présidentielle 2016 : Said Ali Kemal sur la ligne de départ
CANDIDATURE. Dans son projet de société, le leader de Shuma compte mettre l’accent sur la santé et l’économie.
Le président du parti Shuma, Said Ali Kemal, a annoncé samedi sa candidature aux élections présidentielles de 2016 au cours d’une réunion publique organisée dans sa résidence de Moroni. Il estime avoir les ressources nécessaires, notamment la force physique, pour défendre les couleurs du parti lors de cette échéance capitale. «Que celui qui me trouve vieux ne vote pas pour moi», a-t-il dit, dans ce langage sans fioritures dont il est familier. Il a cité, au passage, le cas de la Tunisie dont le président, élu l’année dernière, est âgé de 80 ans.
Dans son projet de société, le leader de Shuma compte mettre l’accent sur la santé et l’économie. Il ouvre la porte aux autres formations politiques pour «qu’ensemble, on travaille pour le développement des Comores».
Mohamed Assoumani, l’un des principaux animateurs de Shuma, a dressé un bilan peu reluisant des régimes successifs. «Le pays va mal ; on est arrivé à un tel point que le Shuma ne peut pas rester sans réagir», a-t-il dit.
Selon lui, le plus grand problème des Comores est le manque de patriotisme chez les dirigeants. «La vanille, le girofle, le coprah, rien de tout cela n’existe aujourd’hui ; on est arrivé à un stade où nous n’avons rien d’autres à exporter que les cailloux», déplore Mohamed Assoumani. A l’en croire, seul le Shuma peut apporter des solutions aux problèmes que traverse aujourd’hui le pays.
Asa
Le président du parti Shuma, Said Ali Kemal, a annoncé samedi sa candidature aux élections présidentielles de 2016 au cours d’une réunion publique organisée dans sa résidence de Moroni. Il estime avoir les ressources nécessaires, notamment la force physique, pour défendre les couleurs du parti lors de cette échéance capitale. «Que celui qui me trouve vieux ne vote pas pour moi», a-t-il dit, dans ce langage sans fioritures dont il est familier. Il a cité, au passage, le cas de la Tunisie dont le président, élu l’année dernière, est âgé de 80 ans.
Dans son projet de société, le leader de Shuma compte mettre l’accent sur la santé et l’économie. Il ouvre la porte aux autres formations politiques pour «qu’ensemble, on travaille pour le développement des Comores».
Mohamed Assoumani, l’un des principaux animateurs de Shuma, a dressé un bilan peu reluisant des régimes successifs. «Le pays va mal ; on est arrivé à un tel point que le Shuma ne peut pas rester sans réagir», a-t-il dit.
Selon lui, le plus grand problème des Comores est le manque de patriotisme chez les dirigeants. «La vanille, le girofle, le coprah, rien de tout cela n’existe aujourd’hui ; on est arrivé à un stade où nous n’avons rien d’autres à exporter que les cailloux», déplore Mohamed Assoumani. A l’en croire, seul le Shuma peut apporter des solutions aux problèmes que traverse aujourd’hui le pays.
Asa