Session parlementaire : La Charte africaine a été adoptée
PALAIS DU PEUPLE. Lors de cette première séance plénière de la session, 17 députés sur les 17 présents se sont prononcés favorables à la ratification de ladite charte. Les élus du parti Juwa se sont retirés de l’hémicycle pendant que ceux du Rdc ont tout simplement été absents.
Les travaux de la nouvelle Assemblée nationale se poursuivent. Hier, lundi 11 mai, les députés ont procédé à l’adoption de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Le vote a lieu lors de la première séance plénière de la session à l’issue duquel 17 députés sur les 17 présents se sont prononcés favorables à la ratification de ladite charte.
Lors de l’exposé de motif du projet, déposé par le gouvernement comorien, le ministre de l’Intérieur, Houmedi Msaidié, a déclaré que «notre pays reconnait l’existence de cette charte depuis son adoption par l’Union africaine en 2007».
Conviant les élus à adhérer à la démarche du gouvernement, Houmedi Msaidié a ajouté, au cours de son intervention, que «cette charte est en conformité avec la constitution comorienne et permettre le président de la ratifier ne fait que défendre les valeurs de la démocratie que notre pays protège».
Faisant écho des propos du ministre chargé des relations avec les Institutions, le rapporteur Ali Madi Ben Mohamed, a soutenu devant ses collègues qu’en «autorisant le chef de l’Etat à ratifier cette charte, les Comores marquent ainsi leur attachement aux principes de droits fondamentaux tels qu’ils sont définis par la Charte des Nations-Unies, entre autres celle de l’organisation de l’Unité africaine». Le rapporteur a appelé ses collègues à soutenir sa commission en adoptant massivement le projet de loi pour l’intérêt de la Nation.
Interrogés sur leur retrait de l’hémicycle, des élus du parti Juwa ont déclaré à la presse qu’il s’agit d’un acte de protestation contre l’élection du président de l’Assemblée nationale. Selon Mohamed Bacar Dossar ils ne peuvent pas assister aux travaux qu’il dirige.
Le secrétaire général de ce parti, le député Ibrahim Mohamed Soulé, fait savoir qu’»il ne s’oppose pas à l’adoption de cette charte qui défend les valeurs de la démocratie, mais s’insurge contre la cacophonie qui a lieu à l’Assemblée nationale». Il y a lieu de rappeler qu’à l’ouverture de la séance, les élus du parti Juwa se sont retirés de l’hémicycle et ceux du Rassemblement pour la démocratie aux Comores (Rdc) ont tout simplement été absents.
Mm
Les travaux de la nouvelle Assemblée nationale se poursuivent. Hier, lundi 11 mai, les députés ont procédé à l’adoption de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Le vote a lieu lors de la première séance plénière de la session à l’issue duquel 17 députés sur les 17 présents se sont prononcés favorables à la ratification de ladite charte.
Lors de l’exposé de motif du projet, déposé par le gouvernement comorien, le ministre de l’Intérieur, Houmedi Msaidié, a déclaré que «notre pays reconnait l’existence de cette charte depuis son adoption par l’Union africaine en 2007».
Conviant les élus à adhérer à la démarche du gouvernement, Houmedi Msaidié a ajouté, au cours de son intervention, que «cette charte est en conformité avec la constitution comorienne et permettre le président de la ratifier ne fait que défendre les valeurs de la démocratie que notre pays protège».
Faisant écho des propos du ministre chargé des relations avec les Institutions, le rapporteur Ali Madi Ben Mohamed, a soutenu devant ses collègues qu’en «autorisant le chef de l’Etat à ratifier cette charte, les Comores marquent ainsi leur attachement aux principes de droits fondamentaux tels qu’ils sont définis par la Charte des Nations-Unies, entre autres celle de l’organisation de l’Unité africaine». Le rapporteur a appelé ses collègues à soutenir sa commission en adoptant massivement le projet de loi pour l’intérêt de la Nation.
Interrogés sur leur retrait de l’hémicycle, des élus du parti Juwa ont déclaré à la presse qu’il s’agit d’un acte de protestation contre l’élection du président de l’Assemblée nationale. Selon Mohamed Bacar Dossar ils ne peuvent pas assister aux travaux qu’il dirige.
Le secrétaire général de ce parti, le député Ibrahim Mohamed Soulé, fait savoir qu’»il ne s’oppose pas à l’adoption de cette charte qui défend les valeurs de la démocratie, mais s’insurge contre la cacophonie qui a lieu à l’Assemblée nationale». Il y a lieu de rappeler qu’à l’ouverture de la séance, les élus du parti Juwa se sont retirés de l’hémicycle et ceux du Rassemblement pour la démocratie aux Comores (Rdc) ont tout simplement été absents.
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