Election des maires : Le bras de fer perdure dans les communes de Hamanvu et Isahari
CONFLIT. Le tête de liste du Rassemblement pour la démocratie aux Comores (Rdc) dans l’Isahari et l’ancien chef de village de Hahaya dénoncent le comportement des autorités par rapport à l’installation des maires dans leurs communes respectives.
Après la tentative d’installation des conseils communaux et élections des maires des communes d’Itsandra-Isahari et Itsandra-Hamanvu, lundi dernier à Ntsudjini et Hahaya, Idjihadi Ali et Ali Hatubou ont intervenu dans la presse le lendemain pour justifier leur action de résistance. Le premier étant le tête de liste du Rassemblement pour la démocratie aux Comores (Rdc) dans l’Isahari et le second l’ancien chef de village de Hahaya.
Tous deux tiennent à dénoncer le comportement des autorités par rapport à l’installation des maires dans leurs communes respectives. Idjihadi Ali demande, en particulier, le ministère de l’Intérieur de procéder à l’installation des conseils communaux de sa commune comme ce fut le cas dans plusieurs régions du pays. «Il est inconcevable que nos villages soient représentés par des gens qui ne sont pas reconnus par ses habitants. Nous demandons à ce que les autorités redonnent la légitimité de nos villages en leur permettant de choisir eux-mêmes leurs chefs», a déclaré le tête de liste du Rdc à la commune d’Itsandra-Isahari.
Le conseiller municipal explique, en outre, que conformément à la loi, les villages proposent leurs chefs au préfet de la région et celui-ci adresse les propositions au ministère de l’Intérieur. «Nous avons constaté que ce n’est plus le cas, le ministère de l’Intérieur dresse lui-même la liste des chefs de villages sans l’avis des villageois. Si c’est ainsi, l’installation des maires n’aura jamais lieu dans nos régions car nous ne sommes pas d’accord. Il est clairement stipulé que le chef du village est choisi selon les coutumes, pourquoi le ministre de l’Intérieur veut rester dans son bureau et choisir un chef».
L’ancien chef du village de Hahaya rebondit sur la même question. «Etant maire pilote depuis dix ans, j’étais nommé chef du village de Hahaya et veille à la stabilité de la commune. Pour des intérêts purement politique, on change les chefs de villags pour les remplacer par des gens qui ne sont pas à la hauteur, nous ne sommes pas d’accord».
Ali Hatubou dit être indigné du déploiement des forces de l’ordre dans sa commune lors de la tentative d’élire le maire. «Nous sommes attristés par cette rapidité de déployer les forces de l’ordre d’un revers de la mais. C’est le ministre de l’Intérieur qui a donné cet ordre, s’il y avait eu des accidents suite à cette présence de forces, il aurait été l’unique responsable», a-t-il souligné.
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Après la tentative d’installation des conseils communaux et élections des maires des communes d’Itsandra-Isahari et Itsandra-Hamanvu, lundi dernier à Ntsudjini et Hahaya, Idjihadi Ali et Ali Hatubou ont intervenu dans la presse le lendemain pour justifier leur action de résistance. Le premier étant le tête de liste du Rassemblement pour la démocratie aux Comores (Rdc) dans l’Isahari et le second l’ancien chef de village de Hahaya.
Tous deux tiennent à dénoncer le comportement des autorités par rapport à l’installation des maires dans leurs communes respectives. Idjihadi Ali demande, en particulier, le ministère de l’Intérieur de procéder à l’installation des conseils communaux de sa commune comme ce fut le cas dans plusieurs régions du pays. «Il est inconcevable que nos villages soient représentés par des gens qui ne sont pas reconnus par ses habitants. Nous demandons à ce que les autorités redonnent la légitimité de nos villages en leur permettant de choisir eux-mêmes leurs chefs», a déclaré le tête de liste du Rdc à la commune d’Itsandra-Isahari.
Le conseiller municipal explique, en outre, que conformément à la loi, les villages proposent leurs chefs au préfet de la région et celui-ci adresse les propositions au ministère de l’Intérieur. «Nous avons constaté que ce n’est plus le cas, le ministère de l’Intérieur dresse lui-même la liste des chefs de villages sans l’avis des villageois. Si c’est ainsi, l’installation des maires n’aura jamais lieu dans nos régions car nous ne sommes pas d’accord. Il est clairement stipulé que le chef du village est choisi selon les coutumes, pourquoi le ministre de l’Intérieur veut rester dans son bureau et choisir un chef».
L’ancien chef du village de Hahaya rebondit sur la même question. «Etant maire pilote depuis dix ans, j’étais nommé chef du village de Hahaya et veille à la stabilité de la commune. Pour des intérêts purement politique, on change les chefs de villags pour les remplacer par des gens qui ne sont pas à la hauteur, nous ne sommes pas d’accord».
Ali Hatubou dit être indigné du déploiement des forces de l’ordre dans sa commune lors de la tentative d’élire le maire. «Nous sommes attristés par cette rapidité de déployer les forces de l’ordre d’un revers de la mais. C’est le ministre de l’Intérieur qui a donné cet ordre, s’il y avait eu des accidents suite à cette présence de forces, il aurait été l’unique responsable», a-t-il souligné.
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