Fin du séminaire gouvernemental : La réussite de la reforme de la Fop par la création d’emplois
ADMINISTRATION PUBLIQUE. Il a été souligné que parmi les obstacles qui entravent le processus des réformes, il y a le retard de la mise en place et fonctionnement effectif des organes de régulation de la Fonction publique, la non application de certaines dispositions de la loi fondamentale, le manque de clarté sur certaines prérogatives qui reviennent aux îles, et l’insuffisance de communication entre l’Union et les Iles.
Le séminaire gouvernemental sur la réforme de la fonction publique et l’informatisation de la chaine de dépenses de l’Etat a pris fin mardi en fin d’après-midi. Les travaux de deux jours au palais du peuple de Hamramba ont accouché de plusieurs recommandations. Il est, en effet, recommandé de mener une sensibilisation auprès des autorités, aussi bien insulaires que communales, et impliquer les techniciens pour une meilleure réussite de la réforme; créer une plateforme d’échange entre les administrateurs; et revoir les missions de chacun au niveau hiérarchique avant de prendre une décision. Il a été souligné l’importance de porter l’information à tous les échelons et la mise en place des plateformes d’échanges qui vont aboutir à des prises de décision, une fois les décideurs éclairés.
Les séminaristes ont recommandé un accompagnement du pays par des moyens de création d’emplois autre que la Fop et une réflexion sur les demandeurs d’emplois qui sont à l’extérieur et qui doivent intégrer la Fop, mais aussi une analyse de chaque recrutement et évaluation les besoins. Le manque de dialogue et de communication entre les îles autonomes et l’Union mais aussi entre les instances concernées, pendant que le processus de «l’unification» de la Fonction publique est au point mort, a été également relevé.
En clôturant les travaux, le chef de l’Etat a salué la pertinence des contributions apportées à la réflexion et l’analyse faite sur la réforme de la Fop. Ikililou Dhoinine estime qu’il est évident que chacun attende beaucoup du suivi de ce séminaire. «Nous souhaitons qu’à l’issue de ces assises on s’attèle à un plan d’action de la réforme», a-t-il déclaré avant de souligner qu’il est primordiale de communiquer l’importance de la réforme et ses avantages.
Quant au vice-président en charge des Finances, il a félicité les organisateurs du séminaire pour «son originalité» appréciant qu’«il est unique en son genre car on n’a jamais regroupé les techniciens et les décideurs pour travailler ensemble».
Le gouverneur de l’île de Ngazidja a tenu à affirmer que les autorités ont pu mesurer l’importance de la tâche qui vient d’être effectuée. «Réussir la réforme de la Fonction Publique et l’informatisation de la chaine de dépenses publiques pose un véritable défi du fait, surtout, qu’aujourd’hui nous sommes confrontés aux mêmes difficultés qu’avant, malgré les mesures préconisées pour assainir la situation». Mouigni Baraka a rappellé les réalisations de son administration de 2011 à 2015, notamment la conception et la validation des cadres organiques, la validation et l’adoption du manuel des procédures appliquées à la Gise.
«Parmi les réalisation, c’est le contrôle physique des agents de l’administration qui a abouti à la régularisation de 109 Difosis. Et en 2014-2015, un concours a été organisé pour le recrutement à titre contractuel de 260 agents dont 200 pour l’enseignement et 60 professionnels de santé», explique-t-il en outre.
Mais il a été souligné que parmi les obstacles qui entravent le travail des réformes, il y a le retard de la mise en place et fonctionnement effectif des organes de régulation de la Fonction publique, la non application de certaines dispositions de la loi fondamentale, le manque de clarté sur certaines prérogatives qui reviennent aux îles, et l’insuffisance de communication entre l’Union et les Iles.
Le directeur de cabinet du chef de l’exécutif chargé de la sécurité Intérieure de Ndzuani a rapporté que c’est avec l’appui d’un coach que son gouvernorat a pu disposer d’un budget détaillé. Selon le représentant du gouverneur Anissi Chamsidine, l’approche «Initiative à résultats rapides» (Irr) a été expérimentée dans l’île à deux occasions, «pour la réforme du service phytosanitaire à Ndzuani et pour la mise en place du mécanisme de recrutement des directeurs de l’administration insulaire par voie de concours, je suis convaincu que les Irr peuvent nous aider à accélérer les réformes, à débloquer les verrous, à libérer les énergies et à doper la productivité de nos administrations. Il est nécessaire de pouvoir institutionnaliser cette approche».
Quant à Anfane Msoili, le conseiller technique du gouverneur de Mwali, il a démontré l’importance de la réforme de la Fop, «seule et unique solution aux problèmes que connait notre administration publique».
Il estime que la partie mohélienne a eu une bonne compréhension des enjeux et de l’importance de la réforme. «Il est important de renforcer la confiance mutuelle entre les parties prenantes. Nous avons pris acte de la démarche participative adoptée, pour mieux gérer nos dépenses publiques et notre administration publique».
Asa
Le séminaire gouvernemental sur la réforme de la fonction publique et l’informatisation de la chaine de dépenses de l’Etat a pris fin mardi en fin d’après-midi. Les travaux de deux jours au palais du peuple de Hamramba ont accouché de plusieurs recommandations. Il est, en effet, recommandé de mener une sensibilisation auprès des autorités, aussi bien insulaires que communales, et impliquer les techniciens pour une meilleure réussite de la réforme; créer une plateforme d’échange entre les administrateurs; et revoir les missions de chacun au niveau hiérarchique avant de prendre une décision. Il a été souligné l’importance de porter l’information à tous les échelons et la mise en place des plateformes d’échanges qui vont aboutir à des prises de décision, une fois les décideurs éclairés.
Les séminaristes ont recommandé un accompagnement du pays par des moyens de création d’emplois autre que la Fop et une réflexion sur les demandeurs d’emplois qui sont à l’extérieur et qui doivent intégrer la Fop, mais aussi une analyse de chaque recrutement et évaluation les besoins. Le manque de dialogue et de communication entre les îles autonomes et l’Union mais aussi entre les instances concernées, pendant que le processus de «l’unification» de la Fonction publique est au point mort, a été également relevé.
En clôturant les travaux, le chef de l’Etat a salué la pertinence des contributions apportées à la réflexion et l’analyse faite sur la réforme de la Fop. Ikililou Dhoinine estime qu’il est évident que chacun attende beaucoup du suivi de ce séminaire. «Nous souhaitons qu’à l’issue de ces assises on s’attèle à un plan d’action de la réforme», a-t-il déclaré avant de souligner qu’il est primordiale de communiquer l’importance de la réforme et ses avantages.
Quant au vice-président en charge des Finances, il a félicité les organisateurs du séminaire pour «son originalité» appréciant qu’«il est unique en son genre car on n’a jamais regroupé les techniciens et les décideurs pour travailler ensemble».
Le gouverneur de l’île de Ngazidja a tenu à affirmer que les autorités ont pu mesurer l’importance de la tâche qui vient d’être effectuée. «Réussir la réforme de la Fonction Publique et l’informatisation de la chaine de dépenses publiques pose un véritable défi du fait, surtout, qu’aujourd’hui nous sommes confrontés aux mêmes difficultés qu’avant, malgré les mesures préconisées pour assainir la situation». Mouigni Baraka a rappellé les réalisations de son administration de 2011 à 2015, notamment la conception et la validation des cadres organiques, la validation et l’adoption du manuel des procédures appliquées à la Gise.
«Parmi les réalisation, c’est le contrôle physique des agents de l’administration qui a abouti à la régularisation de 109 Difosis. Et en 2014-2015, un concours a été organisé pour le recrutement à titre contractuel de 260 agents dont 200 pour l’enseignement et 60 professionnels de santé», explique-t-il en outre.
Mais il a été souligné que parmi les obstacles qui entravent le travail des réformes, il y a le retard de la mise en place et fonctionnement effectif des organes de régulation de la Fonction publique, la non application de certaines dispositions de la loi fondamentale, le manque de clarté sur certaines prérogatives qui reviennent aux îles, et l’insuffisance de communication entre l’Union et les Iles.
Le directeur de cabinet du chef de l’exécutif chargé de la sécurité Intérieure de Ndzuani a rapporté que c’est avec l’appui d’un coach que son gouvernorat a pu disposer d’un budget détaillé. Selon le représentant du gouverneur Anissi Chamsidine, l’approche «Initiative à résultats rapides» (Irr) a été expérimentée dans l’île à deux occasions, «pour la réforme du service phytosanitaire à Ndzuani et pour la mise en place du mécanisme de recrutement des directeurs de l’administration insulaire par voie de concours, je suis convaincu que les Irr peuvent nous aider à accélérer les réformes, à débloquer les verrous, à libérer les énergies et à doper la productivité de nos administrations. Il est nécessaire de pouvoir institutionnaliser cette approche».
Quant à Anfane Msoili, le conseiller technique du gouverneur de Mwali, il a démontré l’importance de la réforme de la Fop, «seule et unique solution aux problèmes que connait notre administration publique».
Il estime que la partie mohélienne a eu une bonne compréhension des enjeux et de l’importance de la réforme. «Il est important de renforcer la confiance mutuelle entre les parties prenantes. Nous avons pris acte de la démarche participative adoptée, pour mieux gérer nos dépenses publiques et notre administration publique».
Asa