Télécommunications: Désagrément sur le réseau de Comores Télécoms : Que se passe-t-il?
NTIC. Le président de la Fcc dit avoir reçu une vingtaine d’appels et de messages sur internet des gens qui ont été victimes de confiscation de leurs crédits de recharge. Il pense qu’il faut que l’Anrtic et le gouvernement interviennent pour ordonner une enquête sur la gestion et les capacités techniques de Comores Télécom.
Ces derniers jours et plus précisément hier, des abonnés au réseau Huri de Comores Télécom dénoncent des évasions de leurs recharges sans en avoir fait usage de leurs mobiles ou autres appareils servant à se connecter à Internet. Recharges téléphoniques, de la 3G ou Mpessi, le phénomène est le même. Le président de la Fédération comorienne des consommateurs n’a pas échappé aux désagréments de l’unique opérateur national des télécommunication.
«Aujourd’hui, ils ont dépassé les bornes», a lâché Saïd Mohamed Abdallah Mchangama. «Hier j’ai acheté un crédit Huri de 5.000 fc pour mon portable. Comores Telecom m’a généreusement crédité d’un bonus de 1250, 10ème anniversaire oblige. Mais voilà, non seulement je me retrouve avec 10 fc de crédit ce matin alors que la somme des Sms et des appels listés par le tableau récapitulatif de ma consommation ne devrait pas dépasser 1500 fc en étant large, mais à mes appels à des numéros nationaux de portable, la belle voix me disait que je n’avais pas de crédit», raconte-t-il.
Une autre cliente de la société, Farida Madi raconte que son crédit s’est volatilisé après avoir reçu un appel. «J’ai rechargé 2.000 fc, puis j’ai reçu un appel qui a duré moins d’une minute et je me suis retrouvée avec 1.050fc. Après j’ai passé un appel d’une minute et je me suis retrouvée avec 156 fc avec lesquels je n’arrive pas à passer un appel ni à écrire un Sms».
«Mon crédit de 552 fc s’est volatilisé ainsi que le bonus de 200f après une
tentative vaine d’un appel local», s’est plaint un collègue. Pareille pour Moinour Said qui s’est approché des Comores télécom pour comprendre ce qui est arrivé à son téléphone. Elle raconte : «il y a une semaine j’ai rechargé mon téléphone avec 500fc. J’ai passé un appel, il n’a pas abouti mais on m’indiquait fin d’appel. J’ai ressayé, mais la voix m’indiquait que je n’avais plus de crédit. Le lendemain j’ai encore rechargé et le même scénario s’est reproduit. Je suis partie à Comores Télécom et là- bas on m’a proposé de désactiver le 3g car c’est ce qui aurait bouffé mon crédit». Sacrée technologie!
Le président de la Fcc dit avoir reçu une vingtaine d’appels et de messages sur
internet des gens qui ont été victimes de confiscation de leurs crédits de recharge. Mohamed Said Abdallah Mchangama pense qu’il faut que l’Anrtic et le gouvernement interviennent pour ordonner une enquête sur la gestion et les capacités techniques de Comores Télécom. «Nous demandons le remboursement immédiat du crédit», a-il dit. Toute la journée d’hier les réseaux sociaux ont été pris d’assaut par les plaintes et commentaires des abonnés victimes de confiscation de leur crédit.
Quant à nous, pour élucider le mystère, nous avons essayé d’approcher le service de communication de la société qui a refusé de nous recevoir. Il nous a été formellement indiqué que le journal est déclaré persona non grata pour avoir révélé la mise en place d’une plateforme de facturation des voix Ip.
Asa
Ces derniers jours et plus précisément hier, des abonnés au réseau Huri de Comores Télécom dénoncent des évasions de leurs recharges sans en avoir fait usage de leurs mobiles ou autres appareils servant à se connecter à Internet. Recharges téléphoniques, de la 3G ou Mpessi, le phénomène est le même. Le président de la Fédération comorienne des consommateurs n’a pas échappé aux désagréments de l’unique opérateur national des télécommunication.
«Aujourd’hui, ils ont dépassé les bornes», a lâché Saïd Mohamed Abdallah Mchangama. «Hier j’ai acheté un crédit Huri de 5.000 fc pour mon portable. Comores Telecom m’a généreusement crédité d’un bonus de 1250, 10ème anniversaire oblige. Mais voilà, non seulement je me retrouve avec 10 fc de crédit ce matin alors que la somme des Sms et des appels listés par le tableau récapitulatif de ma consommation ne devrait pas dépasser 1500 fc en étant large, mais à mes appels à des numéros nationaux de portable, la belle voix me disait que je n’avais pas de crédit», raconte-t-il.
Une autre cliente de la société, Farida Madi raconte que son crédit s’est volatilisé après avoir reçu un appel. «J’ai rechargé 2.000 fc, puis j’ai reçu un appel qui a duré moins d’une minute et je me suis retrouvée avec 1.050fc. Après j’ai passé un appel d’une minute et je me suis retrouvée avec 156 fc avec lesquels je n’arrive pas à passer un appel ni à écrire un Sms».
«Mon crédit de 552 fc s’est volatilisé ainsi que le bonus de 200f après une
tentative vaine d’un appel local», s’est plaint un collègue. Pareille pour Moinour Said qui s’est approché des Comores télécom pour comprendre ce qui est arrivé à son téléphone. Elle raconte : «il y a une semaine j’ai rechargé mon téléphone avec 500fc. J’ai passé un appel, il n’a pas abouti mais on m’indiquait fin d’appel. J’ai ressayé, mais la voix m’indiquait que je n’avais plus de crédit. Le lendemain j’ai encore rechargé et le même scénario s’est reproduit. Je suis partie à Comores Télécom et là- bas on m’a proposé de désactiver le 3g car c’est ce qui aurait bouffé mon crédit». Sacrée technologie!
Le président de la Fcc dit avoir reçu une vingtaine d’appels et de messages sur
internet des gens qui ont été victimes de confiscation de leurs crédits de recharge. Mohamed Said Abdallah Mchangama pense qu’il faut que l’Anrtic et le gouvernement interviennent pour ordonner une enquête sur la gestion et les capacités techniques de Comores Télécom. «Nous demandons le remboursement immédiat du crédit», a-il dit. Toute la journée d’hier les réseaux sociaux ont été pris d’assaut par les plaintes et commentaires des abonnés victimes de confiscation de leur crédit.
Quant à nous, pour élucider le mystère, nous avons essayé d’approcher le service de communication de la société qui a refusé de nous recevoir. Il nous a été formellement indiqué que le journal est déclaré persona non grata pour avoir révélé la mise en place d’une plateforme de facturation des voix Ip.
Asa