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Premier anniversaire du Radhi : Bilan satisfaisant pour un an d’existence de la formation politique

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Anniversaire_Radhi

POLITIQUE. Le président du Rassemblement a apporté le message des anjouanais : «ce n’est pas vrai il n’y a pas une seule voix à Ndzuani», ajoutant qu’ils sont prêts à verser leur sang pour la tournante de Ngazidja.

Les partisans et sympathisants du Rassemblement pour une alternative de développement harmonieux et intégré (Radhi) et leurs leaders ont fêté, dimanche 24 mai à Ipvembeni, région de Mbude à Ngazidja, le premier anniversaire du parti dans une ambiance festive. Des chefs et membres de formations politiques alliées, en l’occurrence Updc, Orange et Mouroua, ont répondu à l’invitation. Le président de l’Assemblée nationale, d’autres élus députés, conseillers insulaires, municipaux et maires ainsi que la notabilité, jeunes et femmes ont aussi honoré de leur présence l’évènement. Plus de deux mille personnes ont pris d’assaut l’espace public de la localité, où les organisateurs ont installé près de 1200 chaises, et ses environs jusqu’aux balcons des maisons environnantes.
Le secrétaire général par intérim du parti a rappelé que les objectifs fixés lors du lancement de la formation politique, le 24 mai 2014 devant 6.000 personnes à Moroni, se concrétisent. Mihidhoir Sagaf s’est ainsi réjoui du bilan d’un an d’existence du Radhi avec deux élus à l’Assemblée nationale et des représentants élus au conseil de l’île et dans les conseils communaux. Il a enfin exhorté les partis alliés à se resserrer les coudes pour une amélioration du quotidien du citoyen. Le ministre Houmed Msaidié a aussi, dans son discours, exprimé ce souci majeur du président de la République et son gouvernement de trouver des solutions pérennes à l’énergie, aux routes pour une amélioration de la qualité de la vie en attendant les retombées des explorations pétrolières dans le pays. Il a, cependant, sollicité la population à faire preuve de civisme dans la taxation des produits locaux de la pêche et de l’agriculture. Par ailleurs, le leader du Radhi s’est réjoui que son enfant d’un an siège aujourd’hui aux différentes institutions du pays (parlement, conseils et communes) et a rappelé son engagement à la création de son parti de ne pas tenir un congrès avant d’avoir l’adhésion d’autres formations politiques à son idéal d’un regroupement autour d’une grande force nationale. Pour Houmed Msaidié, la question mérite d’être posée aujourd’hui avant même d’entamer l’échéance présidentielle de 2016. Il a ainsi appelé les responsables des partis alliés au Radhi et autres à se rapprocher dès maintenant sur cette question. Msaidié a fini son discours en décochant quelques flèches sur l’ex-président Sambi, notamment sur les «dispositions séparatistes» qu’il a introduites dans la constitution révisée. Il a dénoncé encore une fois l’esprit déstabilisateur de Sambi et a réitéré que le gouvernement ne va pas tolérer ses agissements. Un ton de discours tenu également par le président du Rassemblement. Abidhar Abdallah a apporté le message des anjouanais : «ce n’est pas vrai il n’y a pas une seule voix à Ndzuani», ajoutant qu’ils sont prêts à verser leur sang pour la tournante de Ngazidja. «Nous ne voulons pas être, nous anjouanais, la source des maux de ce pays», a laissé entendre le président national du Radhi. Abidhar Abdallah a enfin annoncé un grand rassemblement à Ndzuani, à la date du 14 juin prochain, pour conjurer un séparatisme latent incarné par Sambi et les siens.
Parmi les intervenants à la fête anniversaire du Radhi, le maire de la Commune de Mbude Suheili qui accueillait l’évènement. Mohamed Youssouf a tenu à souhaiter la bienvenue à l’assistance venue des différentes régions de Ngazidja et des autres îles de l’Union des Comores. Il sera succédé par le notable hadj Maoulana qui a saisi l’occasion pour interpeler les autorités, à tous les niveaux, de la recrudescence des actes de vols dans la région et surtout pour exprimer le souhait de toute une communauté pour une candidature de Houmed Msaidié aux présidentielles de 2016. Ce vœu sera soutenu également par Madame Mariama Soulé, qui s’exprimait au non de la femme comorienne. Les deux députés du parti, Mohamed Abdoulatuf (23e circonscription à Nguwengwe-ya-Mbadjini) et Ali Ahamada (20e circonscription à Mitsamihuli-Mbude) ont, respectivement, fait appel aux jeunes à militer dans les partis politiques et à un renforcement de la justice pour la sécurité des citoyens.

Compte rendu de Msa