Gouvernorat de Ndzuani : Anissi a fêté son quatrième anniversaire à Dar-nadjah
BILAN. D’après un des orateurs, en quatre ans de pouvoir, l’exécutif d’Anissi a construit une dizaine de salles de classe, recruté 250 enseignants par concours, et rehaussé le taux de réussite au baccalauréat de 9, 19 puis 29 %.
Pour la célébration du quatrième anniversaire du gouverneur Anissi depuis sa prise de fonction en 2011, une cérémonie a été organisée à Dar-nadjah, le samedi 23 mai dernier. Parmi les personnalités présentes, Houmed Msaidié, le ministre de l’Intérieur et de l’Information. La cérémonie a consisté en des discours : notable, maire et proche collaborateur du gouverneur se sont relayés à la tribune pour célébrer le bilan du chef de l’exécutif de l’île, à un an de la fin de son mandat.
D’après un des orateurs, en quatre ans de pouvoir, l’exécutif d’Anissi a construit une dizaine de salles de classe, recruté 250 enseignants par concours, et rehaussé le taux de réussite au baccalauréat de 9, 19 puis 29 %. Bien entendu, les classes scientifiques d’excellence ont été évoquées, avec cette information supplémentaire selon laquelle un des sortants de ces classes est actuellement le premier de sa promotion à la Sorbonne. Volet santé, 6.000 patients auraient été opérés par les missions médicales humanitaires successives, et la norme mondiale d’un poste de santé dans un rayon de 5 kilomètres serait atteinte à Ndzuani.
Le gouverneur lui-même complétera ce bilan dans une longue allocution. Une «administration axée sur les résultats grâce au renforcement du contrôle et de l’évaluation à tous les niveaux», la «mise en place des communes et l’installation des conseils municipaux», la «construction de mairies», l’«élaboration du schéma d’aménagement du territoire et de gestion des déchets» ou encore les «travaux de réaménagement de certaines routes par les fonds propres de l’île» ont été, entre autres, cités.
Ses projets prioritaires des quatre années écoulées ont, en effet, été présentés comme la poursuite des réformes de l’administration, la communalisation, la promotion de l’Education, le développement de la communication et de l’information, l’aménagement durable du territoire ainsi que la promotion des secteurs productifs et de l’énergie hydraulique.
En dehors de son bilan, le gouverneur de l’île de Ndzuani s’est exprimé sur d’autres sujets d’intérêt national. Il s’est montré fier d’être en quelque sorte le parrain d’une certaine «réconciliation nationale». Celle-ci a trait à la réinsertion sociale et professionnelle des ex-séparatistes. S’agissant de l’éternel sujet relatif à la «division au sein de la grande famille politique qui nous a porté au pouvoir en 2011, peu d’efforts ont été déployés pour éviter cette déchirure», a- il-déclaré. Pourtant lui-même ne semble pas prêt à faire des concessions à ce propos. «Pour ce qui me concerne, les amitiés, les affinités politiques et les convenances personnelles passent après l’intérêt général et le sens de l’Etat», a-t-il dit en substance. Rappelons que dans un de ses discours passés, il avait même parlé de son ex-mentor, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, comme d’un «adversaire de l’Etat».
Anissi a également parlé de la situation de Mayotte et du «drame qui continue à décimer une partie de notre jeunesse», en disant «implorer l’Union des Comores et la France de venir à notre secours» pour «mettre un terme à un génocide qui ne dit pas son nom». Un passage qui n’a sans doute pas fait plaisir au consul de France à Ndzuani, Eric Weiss, présent à la cérémonie.
SM
Pour la célébration du quatrième anniversaire du gouverneur Anissi depuis sa prise de fonction en 2011, une cérémonie a été organisée à Dar-nadjah, le samedi 23 mai dernier. Parmi les personnalités présentes, Houmed Msaidié, le ministre de l’Intérieur et de l’Information. La cérémonie a consisté en des discours : notable, maire et proche collaborateur du gouverneur se sont relayés à la tribune pour célébrer le bilan du chef de l’exécutif de l’île, à un an de la fin de son mandat.
D’après un des orateurs, en quatre ans de pouvoir, l’exécutif d’Anissi a construit une dizaine de salles de classe, recruté 250 enseignants par concours, et rehaussé le taux de réussite au baccalauréat de 9, 19 puis 29 %. Bien entendu, les classes scientifiques d’excellence ont été évoquées, avec cette information supplémentaire selon laquelle un des sortants de ces classes est actuellement le premier de sa promotion à la Sorbonne. Volet santé, 6.000 patients auraient été opérés par les missions médicales humanitaires successives, et la norme mondiale d’un poste de santé dans un rayon de 5 kilomètres serait atteinte à Ndzuani.
Le gouverneur lui-même complétera ce bilan dans une longue allocution. Une «administration axée sur les résultats grâce au renforcement du contrôle et de l’évaluation à tous les niveaux», la «mise en place des communes et l’installation des conseils municipaux», la «construction de mairies», l’«élaboration du schéma d’aménagement du territoire et de gestion des déchets» ou encore les «travaux de réaménagement de certaines routes par les fonds propres de l’île» ont été, entre autres, cités.
Ses projets prioritaires des quatre années écoulées ont, en effet, été présentés comme la poursuite des réformes de l’administration, la communalisation, la promotion de l’Education, le développement de la communication et de l’information, l’aménagement durable du territoire ainsi que la promotion des secteurs productifs et de l’énergie hydraulique.
En dehors de son bilan, le gouverneur de l’île de Ndzuani s’est exprimé sur d’autres sujets d’intérêt national. Il s’est montré fier d’être en quelque sorte le parrain d’une certaine «réconciliation nationale». Celle-ci a trait à la réinsertion sociale et professionnelle des ex-séparatistes. S’agissant de l’éternel sujet relatif à la «division au sein de la grande famille politique qui nous a porté au pouvoir en 2011, peu d’efforts ont été déployés pour éviter cette déchirure», a- il-déclaré. Pourtant lui-même ne semble pas prêt à faire des concessions à ce propos. «Pour ce qui me concerne, les amitiés, les affinités politiques et les convenances personnelles passent après l’intérêt général et le sens de l’Etat», a-t-il dit en substance. Rappelons que dans un de ses discours passés, il avait même parlé de son ex-mentor, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, comme d’un «adversaire de l’Etat».
Anissi a également parlé de la situation de Mayotte et du «drame qui continue à décimer une partie de notre jeunesse», en disant «implorer l’Union des Comores et la France de venir à notre secours» pour «mettre un terme à un génocide qui ne dit pas son nom». Un passage qui n’a sans doute pas fait plaisir au consul de France à Ndzuani, Eric Weiss, présent à la cérémonie.
SM