“Si j’étais le président... (N°2887)
"Première chose à faire est d’apporter des solutions pour approvisionner le pays en eau potable et de fournir régulièrement de l’électricité à tout le monde. Sans eau ni électricité, il n’ay aucune possibilité de vivre décemment ni d’investir dans aucun secteur. Deuxièmement je suis persuadé que la santé est à la base de tout développement. Sans des hommes et des femmes sains, le pays restera malade. Il faut valoriser également la compétence et l’expertise dans tous les domaines. Ouvrir les postes de responsabilité à tout le monde, en instituant le concours pour que les mieux formés, les mieux compétents, les mieux diplômés accèdent aux postes de responsabilité".
Marie Ahmada, Tourisme
"Ce qui est important pour le pays est le respect des citoyens comoriens. Il faut commencer par comprendre leurs problèmes, savoir les écouter et répondre à leurs besoins quotidiens. Être président c’est s’engager à changer beaucoup de choses. A presque tout refaire. A changer les mentalités et l’ordre des choses. Il faut que le citoyen sente que la principale préoccupation des gouvernants et que toute réforme engagée, vise en priorité la qualité de vie du citoyen. Il faut restaurer la confiance, développer l’esprit d’amour à la nation et cultiver les notions de patriotisme. Le Comorien a perdu tous ses repères et ne se retrouve pas entre les valeurs de l’occident et celles de notre monde musulman. L’éducation et l’instruction doivent être placées comme la priorité des priorités. Pour finir, il est impératif d’apporter définitivement des réponses au niveau de la santé à tous les niveaux. Et enfin, j’encouragerais la création des écoles de base. Mais dans l’environnement général de notre pays, la justice doit être équitable".
Asmaou Saïd Abdallah, Assistant de direction (Mamwe)
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