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Fahmi Said Ibrahim : «la souveraineté n’appartient plus désormais au peuple, mais à la Ceni»

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Par Mariata Moussa

 

A la veille du second tour de la présidentielle et suite à la crise politique née de la proclamation des résultats des élections du 21 février dernier, Al-watwan a interrogé Fahmi Said Ibrahim. Pour lui, avec la signature du protocole du 15 mars dernier, le président de la République a reconnu que les élections ne s’étaient pas passées dans de bonnes conditions. ‘‘Il aurait donc dû annuler le scrutin, mais cela ne l’arrangeait pas. Tant que je n’y étais pas, cela convenait à tout le monde’’, dit-il.

 

Vous dénoncez le protocole signé le 15 mars dernier. Ne pensez-vous pas que ce soit le meilleur moyen de sécuriser le deuxième tour de la présidentielle ?
Tout d’abord, il a été dit par tout le monde que ce scrutin a été biaisé, manipulé et que des manœuvres ont été mises en place afin d’empêcher mon électorat de s’exprimer, notamment à Moroni. Il est établi que les listes qui ont été affichées à l’entrée des bureaux de vote n’étaient pas les mêmes que celles qui étaient à l’intérieur. Habituellement, Moroni comptabilise 20 mille électeurs inscrits, 8 mille seulement  l’ont été pour ces élections. Les présidents des bureaux de votes, issus de l’Updc et du Rdc, ont tout fait pour alourdir le déroulement du scrutin et ont fini par décourager les électeurs, nonobstant le fait que la grande majorité de ces électeurs d’origine anjouanaise ont été privés du droit de vote. L’intendant de la présidence a même acheté des cartes d’électeurs, tout cela dans le but de réduire le taux de participation qui était en ma faveur.

 

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