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“Si j’étais le président... (N°2890)

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 "L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde " disait N. Madela. Dans ce sens, si j’étais élue présidente, j'aurais commencé par reformer l’éducation nationale, de la maternelle à la terminale. Principalement en créant, entre autres, des domaines professionnels ( techniques) et plus d'options pour ceux qui choisiraient la fac. Créer du travail où les diplômes et compétences seront privilégiés. Ensuite, je me serais préoccupée de l'ensemble du système sanitaire  en imposant une reforme considérable. Aussi bien sur le plan administratif (personnel, frais médicaux, etc) que technique ( matériel médical, locaux hospitaliers, etc). Je ferais également instaurer un système de couverture sociale qui serait financé en grande partie par l'État afin de pouvoir alléger systématiquement les frais médicaux. Plus encore , je miserais  tout sur le domaine de l'énergie.

Je suis convaincue que sans énergie (électricité) tout resterait bloqué. Je m'attaquerais à notre système judiciaire. Parfois je me demande comment peut-on combattre la corruption alors que notre appareil judiciaire est lui-même corrompu?  Et enfin j'aborderais la question de la production en privilégiant les produits locaux et en s'intéressant à notre politique d'exportation et douanière."

Faiza Oussoufa(Fahima) étudiante, Paris, île de France

 

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 "Force est de constater qu’à nos jours, les Comores affichent une situation économique qui se détériore au jour le jour. En 2015, les Comores sont classées vingt-et-unième pays le plus pauvre au monde avec 736,8 dollars du PIB par tête par an. Etant un jeune citoyen, si j’avais l’opportunité d’être à la tête du pays : D’une part, je réduirais le taux de l’impôt car cela permettra une délocalisation des entreprises étrangères vers notre pays car certaines opèrent dans les îles voisines. Cette dernière sera sanctionnée par une diminution du taux de chômages, transferts de technologies étrangères vers les secteurs nationaux, car on doit importer non de la culture mais de la technique, et un accroissement de l’économie. D’autres part, j’appliquerais la politique de privatisations des sociétés publiques parce que ce n’est pas le rôle de l’Etat de faire toutes les choses. A titre justificatif, une société X, disons Ma Mwe par exemple, qui coûte à l'Etat Comorien disons au hasard un million de francs comoriens par an, quand on le privatise on renverserait la tendance. La société privée verserait à l’Etat Comorien, en dividendes et impôts, un million de franc comorien par an, par exemple. Plutôt simpliste, mais sans aucun doute le budget de l’Etat Comorien sera sans doute excédentaire."

 Idrisse Salim Maecha,  Etudiant en Economie à l’Université d’Antananarivo

 

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