“Si j’étais le président... (N°2892)
«Si j’étais la présidente de l’Union des Comores, je miserais, dès mes premiers
mois de mandat, sur la réhabilitation des infrastructures sanitaires publiques et sur une amélioration de la qualité des soins pour tous les comoriens. Mon autre cheval de bataille serait le secteur de l’éducation. Un vrai travail devrait être mener et au niveau de l’éducation de base, et au niveau de l’enseignement supérieur. Moi présidente, je donnerais beaucoup de place aux associations, qui sont nombreuses dans nos villes et villages, dans les politiques de développement. Ces associations sont déjà très actives dans beaucoup de projets sociaux dans nos localités. Cela se concrétiserais par la poursuite de la politique d’installation des communes sur l’ensemble du territoire. Enfin, j’œuvrerais pour une politique d’ouverture aux investissements, en améliorant significativement l’environnement des affaires. C’est la seule façon de diminuer le chômage, surtout chez les jeunes diplômés comoriens qui reviennent de partout.»
Annie Sat Kamardine Soulé, esthéticienne
« J'encouragerais les Jeunes comoriens à prendre leur propre envole avec des idées créatrices. Je les encouragerais à dépasser les promesses des vendeurs de rêves, à se détourner d'une fonction publique qui n'est en fait pas en mesure de recruter. Car la douleur est une source d'inspiration. Des fois je me demande comment pouvons-nous nous en sortir, nous les jeunes, dans ce pays dominé par des dirigeants qui ne savent même pas la où ils veulent y aller. Je mettrais les moyens pour que cette jeunesse soit toujours à la recherche du succès et de l'excellence ; qu'elle soit consciente que la vie est belle, qu'il faut juste prendre le bon côté des choses ; que le jeune comorien garde la tête haute car ce n’est pas de sa faute. Ce n’est que la soif de pouvoir qui a fait que nous en sommes là aujourd'hui. Voilà ce que je dirais à cette jeunesse dans nos îles. Voilà ce qu'aurait été ma priorité, la jeunesse, si j'étais le président des Comores. Assume ton envie d'aller de l'avant, assume tes rêves, jeunesse comorienne».
Mroivili Mahamoud alias Lacatus, artiste et Sportif
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