Journée mondiale des sages-femmes : Vers un allongement du congé de maternité
SANTE MATERNELLE. Le vice-président en charge de la Santé a annoncé que, lors de la prochaine session parlementaire, les députés auraient à plancher sur un texte relatif à l’allongement du congé de maternité afin de permettre aux femmes d’allaiter leurs nouveau-nés le plus longtemps possible.
La Journée internationale des sages-femmes a été officiellement célébrée, hier à Fomboni, sous le haut patronage du vice-président en charge de la Santé, Fouad Mohadji. L’ombre de Batouli, décédée la veille des suites d’un accouchement, a plané dans la salle tout au long de la cérémonie. Le directeur de cabinet au gouvernorat de Mwali a déclaré que les sages-femmes étaient toujours aux avant-postes d’une bataille où il ne faut jamais baisser la garde. Il a ainsi annoncé la ferme volonté de l’exécutif de l’île de procéder sans délai au recrutement de dix-huit sages-femmes afin de répondre aux besoins pressants en ressources humaines dans les postes et centres de santé de district de l’île.
Madame Sett Fatima Tadjidine, la présidente de la Fédération nationale des associations des sages-femmes et accoucheurs aux Comores (Fnasfac), a fait un vibrant plaidoyer à l’endroit des partenaires, mais surtout des autorités insulaires et nationales en vue de l’amélioration des conditions de travail de la sage-femme comorienne et pour la survie de l’enfant et de la mère. Et cela passe, selon elle, par des formations continues. Elle a formulé trois recommandations : la mobilisation des ressources nécessaires, le recrutement et l’affectation des sages-femmes, et la dotation d’un local.
A son tour, Mamadou Boinamaécha a, au nom de l’Unfpa, lu le message de Babatunde Osotimehin, son directeur exécutif. Il y est fait mention des progrès réalisés dans l’objectif 5 des Omd(Objectifs du millénaire pour le développement), à savoir la santé maternelle, qui a vu les décès maternels chuter de près de 50%. Selon lui, l’expérience montre que les sages-femmes, une fois formées et alignées aux normes internationales, peuvent fournir 87% des soins essentiels nécessaires aux femmes et à leurs nouveau-nés.
Le vice-président Fouad Mohadji a insisté sur le thème retenu cette année à savoir «Les sages-femmes, pour un meilleur avenir». Il a interpellé tout le monde, du responsable politique à la société civile en passant par le personnel de santé et partenaires, à réfléchir sur la situation actuelle de la santé de la mère et des enfants et, plus particulièrement, sur le niveau d’accessibilité et la qualité des soins, ainsi que sur le rôle qui revient aux sages-femmes dans les prestations de service.
Emboitant le pas à tous les autres intervenants, qui ont longuement fait part des bienfaits de l’allaitement maternel, le vice-président a annoncé que, lors de la prochaine session parlementaire, les députés auraient à plancher sur un texte relatif à l’allongement du congé de maternité afin de permettre aux femmes d’allaiter leurs nouveau-nés le plus longtemps possible. Il a reconnu que, même si, au niveau de la santé en général et de la santé de la reproduction en particulier, des progrès sont réalisés, beaucoup reste encore à faire. Il a enfin demandé le concours de chacun pour que la santé ne relève pas seulement d’un ministère quelconque, mais de tous les autres départements.
Mnr
La Journée internationale des sages-femmes a été officiellement célébrée, hier à Fomboni, sous le haut patronage du vice-président en charge de la Santé, Fouad Mohadji. L’ombre de Batouli, décédée la veille des suites d’un accouchement, a plané dans la salle tout au long de la cérémonie. Le directeur de cabinet au gouvernorat de Mwali a déclaré que les sages-femmes étaient toujours aux avant-postes d’une bataille où il ne faut jamais baisser la garde. Il a ainsi annoncé la ferme volonté de l’exécutif de l’île de procéder sans délai au recrutement de dix-huit sages-femmes afin de répondre aux besoins pressants en ressources humaines dans les postes et centres de santé de district de l’île.
Madame Sett Fatima Tadjidine, la présidente de la Fédération nationale des associations des sages-femmes et accoucheurs aux Comores (Fnasfac), a fait un vibrant plaidoyer à l’endroit des partenaires, mais surtout des autorités insulaires et nationales en vue de l’amélioration des conditions de travail de la sage-femme comorienne et pour la survie de l’enfant et de la mère. Et cela passe, selon elle, par des formations continues. Elle a formulé trois recommandations : la mobilisation des ressources nécessaires, le recrutement et l’affectation des sages-femmes, et la dotation d’un local.
A son tour, Mamadou Boinamaécha a, au nom de l’Unfpa, lu le message de Babatunde Osotimehin, son directeur exécutif. Il y est fait mention des progrès réalisés dans l’objectif 5 des Omd(Objectifs du millénaire pour le développement), à savoir la santé maternelle, qui a vu les décès maternels chuter de près de 50%. Selon lui, l’expérience montre que les sages-femmes, une fois formées et alignées aux normes internationales, peuvent fournir 87% des soins essentiels nécessaires aux femmes et à leurs nouveau-nés.
Le vice-président Fouad Mohadji a insisté sur le thème retenu cette année à savoir «Les sages-femmes, pour un meilleur avenir». Il a interpellé tout le monde, du responsable politique à la société civile en passant par le personnel de santé et partenaires, à réfléchir sur la situation actuelle de la santé de la mère et des enfants et, plus particulièrement, sur le niveau d’accessibilité et la qualité des soins, ainsi que sur le rôle qui revient aux sages-femmes dans les prestations de service.
Emboitant le pas à tous les autres intervenants, qui ont longuement fait part des bienfaits de l’allaitement maternel, le vice-président a annoncé que, lors de la prochaine session parlementaire, les députés auraient à plancher sur un texte relatif à l’allongement du congé de maternité afin de permettre aux femmes d’allaiter leurs nouveau-nés le plus longtemps possible. Il a reconnu que, même si, au niveau de la santé en général et de la santé de la reproduction en particulier, des progrès sont réalisés, beaucoup reste encore à faire. Il a enfin demandé le concours de chacun pour que la santé ne relève pas seulement d’un ministère quelconque, mais de tous les autres départements.
Mnr