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Préparatifs du Cop 21 : Débat sur le changement climatique

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ENVIRONNEMENT. Les échanges ont porté sur l’importance de lutter contre le changement climatique, les outils devant servir dans la lutte contre ce phénomène, les négociations des Nations-Unies et les engagements nationaux, l’équité et le partage des efforts.

 

Le débat citoyen sur les changements climatiques a eu lieu, samedi dernier à l’Alliance française de Moroni, en présence d’une centaine d’invités à prendre part à ces échanges. L’initiative a été annoncée en conférence de presse commune, en début de semaine dernière, par l’ambassadeur de France à Moroni et le directeur de l’Environnement.

 

Cette rencontre préparatoire du pays à sa participation à la 21ème Conférence des parties (Cop21), qui se tiendra à Paris en décembre prochain, avait pour objet de collecter les avis des Comoriens sur toutes les questions liées au changement climatique. Le débat était orientée sur l’importance de lutter contre le changement climatique, les outils devant servir dans la lutte contre ce phénomène, les négociations des Nations-Unies et les engagements nationaux, l’équité et le partage des efforts.

Les participants aux échanges se sont également prononcés sur les promesses à faire en faveur du climat et les moyens de les tenir.

 

Le message de la secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nation-Unies pour le changement climatique, lu à l’ouverture des travaux a rappelé que «Le changement climatique est un des défis les plus importants de notre époque. Au cœur de ce défis, se pose la question de comment répondre aux besoins de chacun, dans chaque pays quand la population augmente de 7 à plus de 9 milliards de personne».

 

L’ambassadeur Robby Judes a déclaré qu’il s’agit «d’un forum, où la parole est libre et où nous attendons de chacun des participants qu’il fasse preuve d’audace ou tout au moins de sincérité». Le diplomate français a précisé que le débat «permettra aux citoyens de toutes origines, de toute classe sociale de se faire entendre en haut lieu et de peser dans les négociations qui s’annoncent. Des décisions concrètes en découleront afin de développer des mécanismes de solidarité qui prennent en compte la situation des Etats les plus démunis devant les conséquences du changement climatique». Et d’après Robby Judes, c’est précisément «le cas des petits Etats insulaires en développement parmi lesquels se trouvent les Comores».

 

Intervenant au nom de son ministre, le directeur de l’Environnement a annoncé aux participants que «dans quelques mois, le monde adoptera à Paris un instrument juridique contraignant qui permettrait de limiter la température mondiale à une fourchette qui ne dépasse pas les 2°C.» Ismaël Bachirou a précisé que «l’adoption de cet instrument ouvrirait la voie à une autre forme d’envisager le développement pour le bien-être des générations futures car étant un petit Etat insulaire en développement, les Comores sont plus vulnérables aux problématiques environnementales».

 

Sur les problèmes environnementaux, il a été dit à l’assistance qu’aux Comores, le réchauffement climatique prend la forme de vent violent, d’érosion des côtes avec au final des difficultés notamment pour l’agriculture et la pêche. Ouledi Ahmed, chef du projet, a fait savoir que  la récolte de ces avis a une importance capitale car les enjeux de cette conférence de Paris, Cop21, sont de taille. «Il s’agit d’obtenir la signature d’un accord universel sur la baisse des émissions des gaz à effet de serre et qu’ainsi des multiples équilibres restent à trouver dans le dérèglement climatique».

 

 

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