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Santé France-Comores : Diagnostic de la coopération sanitaire

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QUATRIEME JOURNEE. Les participants aux travaux ont loué les avantages obtenus de la convention signée entre le Ch de Mayotte et les centres hospitaliers intervenant pour les brûlés, notamment le Chn El- Maarouf et le Caritas Comores.

Les travaux de la quatrième journée de santé France-Comores ont démarré hier, mardi 9 juin à l’hôtel Itsandra. La rencontre a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités, notamment le vice-président en charge de la santé, l’ambassadeur de France aux Comores, les commissaires insulaires à la santé, le directeur de la veille et sécurité sanitaire et de la coopération internationale représentant la directrice générale de l’agence de santé de l’Océan indien, le directeur de l’agence française de développement (Afd), des responsables et des cadres des établissements sanitaires.

Le vice-président de l’Union, en charge de la Santé, Fouad Mohadji, a tenu à saluer la disponibilité des autorités françaises à accompagner la santé aux Comores pour faire de cette dernière un socle de développement. «Cette journée permettra d’échanger et de discuter sur plusieurs angles de la santé afin d’améliorer le secteur et de répondre aux besoins de la population», a-t-il indiqué.

Fouad Mohadji a également appelé à mobiliser tous les moyens disponibles et de profiter  de cette opportunité pour définir les grands axes qui permettront de booster ce grand secteur social. «Nous allons relever les atouts mais également les profils épidémiologiques pour arriver à bien analyser les voies et moyens d’améliorer le domaine, de mettre en place et de renforcer le réseau sanitaire régional car les maladies n’ont pas de frontières», disait le vice-président revenant sur la contribution de l’Afd, à travers le Pasco, notamment pour la réduction de la morbidité.

Quant à Robby Judes, il a profité de la circonstance pour souligner la cohérence et la vivacité, ainsi que la diversité de la coopération française avec l’Union des Comores dans le secteur de la santé. «En effet, l’événement qui nous réunit aujourd’hui, avec la présence des représentants de l’Ars, du Chu de la Réunion, de la Croix-rouge, entre autres, montre qu’au delà de l’Afd, c’est un réseau d’autres acteurs français qui collaborent avec les partenaires comoriens pour faire progresser l’accès aux soins, l’assistance médicale et la formation du personnel de santé au seul bénéfice de la population comorienne», disait l’ambassadeur rappelant contribuer non seulement à la formation du personnel mais aussi à l’amélioration du fonctionnement des hôpitaux aux Comores. «Les réflexions de ces journées permettront de proposer  des pistes d’amélioration, par exemple les évacuations sanitaires vers la Réunion», a-t-il déclaré.

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Les participants aux travaux ont loué les avantages obtenus de la convention signée entre le Ch de Mayotte  et les centres hospitaliers intervenant pour les brûlés, notamment le Chn El-Maarouf et le Caritas Comores. Le ministère, à travers Dr Ahamada Saïd Fazul, directeur des établissements des soins publics et privés,  a eu à présenter le bilan de la coopération sanitaire entre la France et les Comores.

Les faits marquants retenus sont la plus grande diversification des domaines d’intervention, l’intensification des missions d’appui, la plus grande implication dans la formation, l’ouverture aux associations de lutte contre les maladies (Vih/Sida, Cancer…), mais également, la prise en charge des brûlés graves par le Chm (Sas Sanitaire), la régularité des rencontres (Journées France Comores) et la disponibilité des documents.

Parmi les faiblesses, les participants ont évoqué les défaillances dans les cas des enfants sans parents, des dons d’équipements réformés et usagés, du  comité de pilotage non fonctionnel en dehors des journées santé France Comores (absence de plans d’action annuels, procédures….), mais aussi la diminution des sources de financement, la mise en œuvre de la collaboration trop souvent personnalisée et non institutionnalisée, et enfin la difficulté d’obtention de visa. 

 

Nassila Ben Ali