La jeunesse comorienne réclame sa journée nationale du 8 juin
MECONTENTEMENT. Le président du parlement des jeunes a rappelé qu’un engagement aurait été pris au sommet de l’Etat en juin 2013 pour instituer cette journée mais depuis aucun acte n’a été rendu officiel.
La coordination nationale des associations des jeunes comoriens (Cnajc) et le parlement des jeunes ont tenu une conférence de presse mercredi au palais du peuple, pour exprimer leur mécontentement sur les « promesses non tenues » en faveur de la jeunesse comorienne. Ils ont plus précisément dénoncé le non respect de l’engagement pris par les autorités d’instituer une journée nationale de l’enfant comorien qui devrait être célébrée le 8 juin de chaque année.
Taoufiki Mhadjou, président du parlement des jeunes, a rappelé qu’un engagement aurait été pris au sommet de l’Etat en juin 2013 pour instituer cette journée mais depuis aucun acte n’a été rendu officiel. Et ce jour là, le 8 juin 2013, tout le gouvernement avait pris part à la célébration. Mais depuis l’année suivante, cette commémoration aurait perdu son caractère solennel avec l’absence des membres du gouvernement et elle aurait été organisée difficilement grâce à l’appui financier de l’ancien président de l’assemblée nationale et des quêtes auprès des entreprises locales.
Pour le coordinateur national du Cnajc, Abdoulfatah Saïd, cette attitude est une preuve de l’indifférence, notamment des responsables du ministère de la Jeunesse, aux problèmes des jeunes comoriens.
Les représentants de la jeunesse comorienne ont lancé un appel aux autorités, au premier rang desquels le chef de l’Etat, à se ressaisir pour instituer une journée de l’enfant, ce rendez-vous qui permettra aux jeunes de se retrouver une fois dans l’année pour pouvoir échanger ensemble et projeter l’ avenir.
Ali Abdou