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Projet Gire : Plan de gestion du bassin versant de la rivière de Mutsamudu

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HYGIENE. L’enquête menée auprès d’une centaine de ménages de la ville de Mutsamudu et ses environs, a permis de prévoir une consommation d’eau journalière qui pourrait passer de 6.226 litres (avec une perte due au réseau vétuste) en 2015 à 10.210 litres en 2030.

 

Le comité intérimaire de coordination du projet Gire (Gestion intégrée de ressources en eau) s’est réuni le mercredi dernier à Mutsamudu pour améliorer le plan de gestion du bassin versant de la rivière de Mutsamudu, élaboré par le Gire et ses consultants. Au cours de l’atelier, la stratégie de communication du projet, la cartographie du bassin ainsi qu’une étude en cours sur l’évaluation socio-économique du bassin ont été présentés.

Telle qu’elle est conçue, la stratégie de communication en question vise à «favoriser la prise de conscience de tous les acteurs et partenaires sur les problématiques de l’eau», «susciter leur appropriation du concept» et «leur soutien actif».

Elle tend aussi à «contribuer à l’atteinte des résultats du plan d’action du projet par la mise en œuvre des actions de communication». Cette stratégie cible à la fois les acteurs internes (direction de l’environnement, comité intérimaire, partenaires techniques et financiers…) comme  externes (population cible, décideurs publics, société civile, secteur privé…) du projet.

L’étude socio-économique, dirigée par un consultant du projet, s’est penchée sur l’estimation de la valeur économique des ressources naturelles du bassin versant de la rivière de Mutsamudu, en particulier l’eau, le bois, les matériaux de construction. L’enquête menée auprès d’une centaine de ménages de la ville de Mutsamudu et ses environs, a permis à l’équipe du Dr Younoussa Ben Imane de prévoir une consommation d’eau journalière qui pourrait passer de 6.226 litres (avec une perte due au réseau vétuste) en 2015 à 10.210 litres en 2030.

Un rapport complet de cette enquête est attendu d’ici peu, lequel rapport donnera des indicateurs détaillés sur la gestion de l’eau, ses différents usages, ainsi que la «projection des besoins (demande) et de la disponibilité (offre)  moyenne de l’eau» dans les années à venir.

Le projet Gire est censé «évaluer les ressources hydriques» et «mettre en place un système de suivi», «améliorer la qualité de l’eau à travers la gestion des déchets solides et la protection des prises d’eau»,  mais aussi «protéger le réservoir contre les effets des pratiques agricoles de petite échelle».

Il doit également concevoir un «plan de gestion et de développement du bassin versant de Mutsamudu» et «préparer et mettre en œuvre une campagne de sensibilisation sur la gestion intégrée des ressources hydriques du bassin versant de la rivière de Mutsamudu».

L’atelier de mercredi dernier a, toutefois, noté «l’insuffisance de communication dans les autres composantes du projet», ou encore «l’absence de données qualitatives et quantitatives sur les ressources en eau», notamment. Il a, entre autres, recommandé la «mise en place d’un organe effectif de régulation et de gestion des ressources en eau».

SM