Fop Ngazidja: Les contractuels réclament six mois de salaires
SALAIRE. Les contractuels de l’administration de l’île autonome de Ngazidja réclament 6 mois d’impayés à l’administration insulaire. Ils ont marché lundi à Moroni pour, d’après eux, sensibiliser tout le monde sur leur préoccupation.
Des contractuels de la fonction publique de Ngazidja ont manifesté mardi à Moroni pour demander le paiement de six mois de travail. Il s’agit d’agents issus de différents départements administratifs du gouvernorat de Ngazidja dont le recrutement remonte à la période électorale, c’est-à-dire, peu avant le 25 janvier dernier.
Le porte-parole du collectif des contractuels, Abdou Saïd, désapprouve ceux qui parlent de recrutements électoralistes pour justifier le fait qu’ils ne peuvent pas être payés. Ce raisonnement ne tient pas. « Quelque soit le moment où on a été recruté, on a été employé donc nous avons droit à un salaire», explique-t-il.
D’après Abdou Saïd, ces agents ont commencé à travailler à partir de janvier avec des contrats qui déterminent le salaire de chaque personne mais jusqu’à jour, ils n’ont rien perçu.
Le porte-parole du mouvement a expliqué qu’après plusieurs réunions entre le collectif des contractuels et les autorités insulaires, aucune solution n’a été trouvée. Des promesses ont été faites mais elles n’ont encore rien donné.
Un autre manifestant, Youssouf Ismail, a confié que cette marche de protestation a été décidée pour sensibiliser tout le monde sur cette question après avoir constaté que les autorités insulaires n’ont même pas tenu compte qu’on allait entamer le jeûne du mois sacré pour leur payer les contrats.
«Nous étions chez nous avec nos diplômes, puisqu’on savait qu’il n’y avait pas de travail pour nous, mais ils nous ont fait venir à Moroni pour soi-disant nous donner du travail. Mais voilà, nous sommes ici loin des nôtres avec toutes les conséquences que cela engendre « s’est plaint Ismail. Les contractuels de l’administration de Ngazidja ont promis de poursuivre leur revendication jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Ali Abdou