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Présentation de l’Appel à propositions : «Biodiversité-COI» à Fomboni

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ENVIRONNEMENT. Le concours est ouvert aux acteurs non étatiques, à savoir les associations et Ong, mais aussi à des acteurs locaux comme les mairies qui peuvent, à ce titre, être porteuses de projets.

 

L’appel à propositions «Biodiversité-COI», lancé le 7 juillet sur un financement du 10ème Fed, a été expliqué, lundi dernier à Fomboni  , lors d’une séance de sensibilisation dirigée par Aboubacar Tayiffa, venu spécialement de Maurice. Cet appel est lancé pour les pays de l’Océan indien, dont les Comores, et du littoral, Kenya et Tanzanie.

Comme tout appel à propositions, d’après  Tayiffa,  il  s’agit  d’un concours qui permettra de subventionner les meilleurs projets  à  l’issue d’un processus assez sélectif où la  présentation d’une note  succincte va servir d’une première purge et les présélectionnés seront appelés à présenter le projet à proprement parler, selon un canevas bien précis à télécharger à partir de plusieurs sites Web.

 

Le concours est ouvert aux acteurs non étatiques, à savoir les associations et Ong, mais aussi à des acteurs locaux comme les mairies qui peuvent, à ce titre, être porteuses de projets. Les propositions doivent porter obligatoirement sur l’un de trois objectifs recommandés : «la promotion de la gestion durable de la biodiversité et l’usage durable de ses  ressources pour contribuer à l’amélioration des conditions d’existence de la population» ; «la  promotion de la bonne gouvernance au niveau des communautés impliquées»; et enfin «le renforcement des capacités des acteurs nationaux».

Les actions d’une durée de 10 à 18 mois doivent impérativement être menées dans, au moins, un des 5 thèmes que sont les écosystèmes marins et côtiers ; les aires marines et terrestres protégées ; agriculture et gestion durable de la biodiversité ; les espèces exotiques envahissantes ; et les espèces migratrices, tropicales et marines. Il a été unanimement regretté, de la part des participants, que la gestion des déchets soit considérée comme non éligible dans ce présent appel à propositions.

Répondant à cette déception, l’animateur de la séance a expliqué que le présent projet n’intègre pas cet épineux problème, toutefois, maintenant que le pays dispose de conseils municipaux élus, des possibilités pourraient bien être obtenues auprès de l’Union européenne.

Par ailleurs, M. Tayifa a rappelé qu’il n’est pas prévu de quota par pays et ,tout en rassurant que lors d’un projet aux conditions similaires à savoir le Progeco, les Comores ne s’étaient pas mal comportées en raflant plusieurs projets en se plaçant en première position par rapport à des pays comme la Tanzanie ou Madagascar.