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El-Maarouf : la grève des médecins maintenue

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DEBRAYAGE. Depuis lundi, la grève des médecins du Centre hospitalier national (Chn) El-Maarouf est entré dans sa deuxième semaine. Les grévistes reprochent, entre autres, au directeur de l’établissement le manque de conditions de travail adaptés.

 

La grève des médecins exerçant au Centre hospitalier national (Chn) El-Maarouf se poursuit dans sa deuxième semaine. Selon le secrétaire général du syndicat des médecins, leur mouvement de contestation de la gestion de l’hôpital n’est pas prêt de s’estomper puisque jeudi prochain «nous comptons entamer des tournées, à tour de rôle, dans les périphéries pour assurer notre travail là-bas». Le gynécologue Ahmed Abdou Chakour a insisté que «pour ce qui est d’El-Maarouf, nous n’y travaillerons pas tant que l’actuel directeur n’aura pas quitté les lieux».

Pour rappel, les grévistes reprochent, entre autres, à Mohamed Soudjay le manque de conditions de travail adaptés et la marginalisation «dont fait preuve le directeur à notre endroit», s’est insurgé Ahmed Abdou Chakour.

En attendant une probable reprise de leurs activités, les médecins affirment, lundi dernier, dans une lettre écrite en réponse au procès-verbal de la réunion du Conseil d’administration du Chn, tenue le 1er aout, que «les actes posés pendant cette période de crise au service des urgences du Chn seront gratuits».

Car, effectivement, dès le début de la grève, seuls les cas d’urgences vitaux sont traités par les grévistes. Revenu sur le procès-verbal du Conseil d’administration qu’il juge «ambigu», Ahmed Abdou Chakour affirme que ce dernier n’a apporté aucune solution à la crise. Joint au téléphone par Al-watwan, le président du Conseil d’administration déclare, pour sa part, que c’est au ministère de la santé d’apporter la solution tant attendue.

Dans l’attente d’une sortie de crise, la tournée de jeudi prochain dans les périphéries risque grandement d’avoir de lourdes répercussions sur les cliniques privées étant donné que ce sont plus d’une quinzaine de médecins, dont la majorité travaille dans lesdites cliniques, qui compte assurer la tournée en question.

Ahmed Abdou Chakour déclarait mardi matin avoir été interdit d’entrer à El-Maarouf «alors qu’une patiente m’attendait pour une césarienne. Je n’ai vu aucune note expliquant les raisons de ce geste, du coup je suis dans le flou le plus total». Contacté à multiples reprises par Al-watwan, le directeur du Chn El-Maarouf a tonné la même excuse que lors de notre dernière tentative de le joindre : «je suis dans une réunion, je vous contacte après».

Abdallah Mzembaba