Imprimer

Ndzuani : Agression d’éboueurs de la voierie de Mutsamudu

Le .

Joomla
Joomla

Wordpress
Wordpress

alwatwan actu image

DECHARGE. Les habitants de Pagé se sont toujours opposés à la décision de la mairie de faire de ce site un dépotoir, se plaignant des mauvaises odeurs et fumées irritantes qui envahissent leur quartier.

 

Le conducteur du camion de ramassage d’ordures de la mairie de Mutsamudu et ses éboueurs ont été agressés à Pagé le lundi, dans le site de décharge des ordures, par des jeunes gens de cette localité voisine de la ville de Mutsamudu.

Leurs agresseurs réagissaient ainsi contre le déversement de déchets ménagers dans ce site trop proche de leur quartier. Les habitants de Pagé se sont, en effet, toujours opposés à la décision de la mairie de faire de ce site un dépotoir, se plaignant des mauvaises odeurs et fumées irritantes qui envahissent leur quartier.

Mais selon le maire de Mutsamudu, ces agressions ne resteront pas impunies : il a, en effet, affirmé avoir porté plainte contre leurs auteurs. D’après lui, ces derniers n’avaient aucun besoin de se livrer à de tels actes, vu que «le dépôt d’ordures dans cette partie de la commune n’est qu’une solution temporaire, en attendant de décider d’un autre endroit plus approprié». En attendant, les ordures s’amoncèlent dans le chef-lieu de l’île de Ndzuani depuis lundi, car le service de la voirie est depuis en arrêt de travail.

Il faut rappeler que l’exécutif de l’île de Ndzuani avait, au mois de juillet 2014, choisis des sites pour le traitement des déchets dans la région de la baie de Mutsamudu. Ces endroits «retenus pour la tri et la dévalorisation des déchets» ont été les communes de Bandrani, Mutsamudu, Mirontsy, Wani et Bazimini.

C’était suite à des études menées à Ndzuani, quatre mois avant, sur demande du gouverneur, par une équipe de l’université du Mans (France), que ces choix ont été arrêtés. Mais depuis, aucune des localités visées  n’a consenti à accueillir une décharge.

SM