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Festival franco-jeune : Les cinq champions de Ngazidja décorés hier à l’Afc

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CULTURE. Pour Riama Moussa, présidente de l’Abc (Association des bibliothécaires des Comores), ce festival, organisé par l’Association francophone de l’Océan indien (Afroi), en partenariat avec l’Abc, «a comme objet de travailler sur dix mots de la Francophonie afin de constituer un conte, une nouvelle ou un poème».

 

Les lauréats de la treizième édition du Festival franco-jeune 2015, qui s’est déroulée à Ndzuani en mai dernier, ont été honorés hier, mercredi 12 août, à l’Alliance française (Af) de Moroni. Il s’agit de Soilihi Adabi Natidja et Soidri Youssouf, pour la catégorie «Lycée», et de Nourdine Nourayat, Azida Abdou Wadia’a et Rachidi Nouzoulat, pour la catégorie «Collège», tous âgés de moins de 20 ans.

Les candidats ont reçu leurs certificats de mérite en présence de leurs parents, du directeur de l’Af de Moroni et de la présidente de l’Association des bibliothécaires des Comores (Abc). «Je suis très fier d’être honoré aujourd’hui et j’appelle tous mes pairs à participer à ce festival dont l’objet est de maintenir un bon niveau de la langue française, langue d’enseignement aux Comores», s’est ainsi réjoui un des lauréats, interrogé après la cérémonie.

Pour Riama Moussa, présidente de l’Abc, ce festival, organisé par l’Association francophone de l’Océan indien (Afroi), en partenariat avec l’Abc, «a comme objet de travailler sur dix mots de la Francophonie afin de constituer un conte, une nouvelle ou un poème. La sélection se fait par localité, établissement ou librement et les gagnants participent au festival itinérant». Les participants doivent être âgés de moins de 25 ans.

L’année précédente, les candidats devaient plancher sur les mots «amalgame, bravo, cibler, grigri, inouï, kermesse, kitsch, sérendipité, wiki, zénitude». Pour cette fois, la liste comportait «chafouin, fada, poudrerie, dépanneur, lumerotte, dracher, ristrette, vigousse, tap-tap, champagnes». 

Pour rappel, ce festival a été créé en 2002 par David Jamanor, écrivain et nouvelliste malgache, pour promouvoir la langue française, dont le niveau est en baisse, selon plusieurs constats. «Je profite de cette opportunité pour rendre hommage à cette grande figure de la langue de littérature francophone de la région. Qu’il repose en paix», a déclaré Riama Moussa.

Nassila Ben Ali