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Journée internationale de la jeunesse : Aider les jeunes à bâtir un avenir meilleur

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CELEBRATION. Ce jeudi est prévu un parlement des jeunes à l’Ascobef et une conférence-débat, l’après-midi, à Mitsudje. Ces échanges visent à sensibiliser le public sur les besoins des jeunes et à attirer l’attention des uns et des autres sur les défis et les épreuves auxquels ils font face.

 

Le Centre des jeunes, une antenne de l’Ascobef, en partenariat avec l’Unfpa, a lancé depuis hier une série d’activités dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeunesse (12 août). Cette journée permet généralement de sensibiliser et d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la problématique liée à la jeunesse et de mettre en avant le potentiel des jeunes en tant que partenaires de la société d’aujourd’hui. Le thème de cette année est «L’engagement civique des jeunes».

«L’engagement et la participation des jeunes sont primordiaux pour atteindre un développement humain durable. Pourtant, les occasions pour les jeunes de s’engager politiquement, économiquement et socialement sont souvent peu fréquentes, voire inexistantes», peut-on lire sur le site des Nations unies.

Une journée porte-ouverte a été lancée hier au siège de l’Ascobef, destinée à «rapprocher les jeunes aux services qui leur sont destinés. Une manière de faciliter l’accès des jeunes aux services de santé de la reproduction et à la prévention des Ist», selon Massoundi Soilih, superviseur du Centre des jeunes.

Ce jeudi est prévu un parlement des jeunes à l’Ascobef et une conférence-débat, l’après-midi, à Mitsudje. Ces échanges visent à sensibiliser le public sur les besoins des jeunes et à attirer l’attention des uns et des autres sur les défis et les épreuves auxquels ils font face.

Selon Djamal-dine Said, président de l’Ascobef-Ngazidja, l’Association comorienne pour le bien être de la famille (Ascobef) a évolué avec «la création d’une branche qui touche les adolescents et les jeunes de moins de 25 ans et les aide à surmonter les défis qu’ils affrontent, mais aussi dans le processus de prise de décisions afin qu’ils se sentent impliqués et une fois qu’ils auront des responsabilités, ils seront déjà préparés en avance».

Pour Thouraya Mouridi, secrétaire générale du mouvement des jeunes, il est plus facile de discuter entre jeunes et se conscientiser sur les dangers auxquels ils font face. Selon elle, l’action de son mouvement consiste à mener des campagnes de sensibilisations dans les collèges et lycées sur les infections sexuellement transmissibles (Ist) et le Vih-Sida. «Dans ces parlements des jeunes, j’apprends beaucoup sur la santé sexuelle et reproductive, la planification familiale et je me sens responsable envers moi-même et envers mon prochain», dit-elle.

Dans son message à l’occasion de la Journée internationale des jeunes, le secrétaire général de l’Onu souligne que «l’apparition de menaces nouvelles, la montée de l’extrémisme violent, l’évolution du paysage politique, la tourmente que traverse l’économie et les mutations sociales auxquelles nous assistons sont autant de facteurs qui, en se conjuguant, accentuent les difficultés que rencontrent les jeunes du monde entier». Et d’ajouter que «les jeunes sont les mieux placés pour comprendre les enjeux actuels et savoir comment y répondre au mieux».

Pour Ban Ki-moon, «dans ce monde qui change à une vitesse inouïe, les jeunes se posent en partenaires d’une valeur inestimable, capables de proposer des solutions pertinentes. Des mouvements de jeunesse et des groupes d’étudiants bousculent les structures traditionnelles du pouvoir et réclament un nouveau contrat entre les États et les sociétés.

Les jeunes dirigeants ont apporté des idées neuves, pris des mesures volontaristes et se sont mobilisés, par le biais des médias sociaux, comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant». Il a enfin appelé l’ensemble de la communauté à «aider les jeunes à bâtir un avenir qui fasse en sorte de protéger notre planète et permette à tous les peuples de vivre dans la dignité».

Abouhariat Said Abdallah