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Centre hospitalier national El-Maarouf : Malgré la grève, le centre de dialyse fonctionne normalement

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SANTE. En cette période de vacances, où les membres de la diaspora rentrent massivement aux Comores, Said Moumini a déclaré que le centre de dialyse avait déjà pris en charge quatre cas, en attendant d’autres patients qui, depuis l’Hexagone, ont sollicité ses services. 

 

«Le centre de dialyse n’est pas un service comme un autre ; il ne peut pas suivre le mouvement de grève déclenché par le personnel du Centre hospitalier national El-Maarouf», a déclaré à Al-watwan Said Moumini, directeur technique dudit centre. Selon lui, la convention signée entre le gouvernement comorien et l’Ong égyptienne Aljamiat Ashariyat stipule clairement que la structure est autonome, donc indépendante dans sa gestion.

Si le centre bénéficie de ce statut particulier, c’est surtout parce qu’il «s’occupe de patients dialysés dont la plupart sont en phase terminale, c’est-à-dire qui doivent être dialysés trois fois par semaine. Et comme tout retard d’une de ces séances mettrait en péril la vie du patient, notre service ne peut pas se permettre d’observer un arrêt de travail», poursuit le même médecin. Premier partenaire du centre de dialyse, l’Etat y a affecté aussi bien des médecins que des infirmiers dont 1/3 émarge à la Fonction publique.

Au sujet de la crise d’eau qui secoue la capitale et ses environs, Said Moumini soutient que «il y a des moments où la Ma-mwe fait tout son possible pour nous ravitailler et nous en profitons pour remplir nos deux citernes afin de pouvoir travailler sans problème». 

A l’en croire toujours, ces deux citernes d’eau permettent au centre de fonctionner 24h sur 24. «Mais, si, par exemple, il se passe deux jours sans que la Ma-mwe nous fournisse de l’eau, ce serait la catastrophe. On ne pourrait pas travailler, et les malades seraient condamnés à la mort», a-t-il souligné. Pour l’électricité, le centre dispose de deux groupes électrogènes indépendants du Chn El-Maarouf.

«Nous arrivons à faire fonctionner ces générateurs avec l’aide du président de la République, qui donne régulièrement le carburant nécessaire; il est le président d’honneur de l’Association comorienne de soutien aux malades rénaux (Acsmr) qui cogère le centre de dialyse avec l’Ong égyptienne précitée», précise Said Moumini.

En cette période de vacances, où les membres de la diaspora rentrent massivement aux Comores, le médecin a déclaré que le centre de dialyse avait déjà pris en charge quatre cas, en attendant d’autres patients qui, depuis l’Hexagone, ont sollicité ses services. 

 

 

Nassila Ben Ali