Journée internationale de la jeunesse : «Les jeunes sont nos partenaires en matière de paix et de sécurité»
CELEBRATION. Dr Mahamoud Said a souligné que les Comores faisaient partie des pays qui enregistrent un dividende démographique important et dans les années à venir, «nous enregistrerons une population qui sera constituée en majorité par des jeunes de moins de 30 ans».
La journée internationale de la jeunesse a été célébrée jeudi à Mitsudje-ya-Hambu. L’événement, co-organisé par l’Unfpa, l’Ascobef (Association comorienne pour le bien-être de la famille), et l’Aem (Association des étudiants de Mitsudje), a été rehaussé par la présence de plusieurs personnalités politiques et civiles, notamment le maire de la commune de Hambu ya Ntsinimwapanga, des représentants de l’Unicef, de l’Unfpa et de l’Ascobef, mais également le chef du centre hospitalier de Mitsudje, entre autres.
Le représentant de l’Unfpa a, à cette occasion, fait lecture du message du directeur exécutif de l’Unfpa, Dr Babatunde Osotimehin. «Il faut que les jeunes soient nos partenaires les plus forts si la paix et la sécurité doivent l’emporter sur la guerre», a-t-il déclaré. Selon lui, dans chaque coin du monde, les jeunes sont les moteurs du changement.
«Ils dirigent l’action collective sur le changement climatique, font campagne pour mettre fin à la discrimination, défendent à haute voix la démocratie et la liberté d’expression, connectent notre monde grâce aux innovations dans la technologie de l’information, et consolident la paix dans les sociétés ravagées par la guerre», a-t-il poursuivi.
A en croire toujours Dr Babatunde Osotimehin, les 15 prochaines années offrent l’occasion unique d’un dividende démographique qui accélérera le redressement, (…), une croissance économique durable, le développement dans de nombreux pays si aujourd’hui on éduque les jeunes et on crée des emplois pour eux.
A son tour, Dr Mahamoud Said a souligné que les Comores faisaient partie des pays qui enregistrent un dividende démographique important et dans les années à venir, «nous enregistrerons une population qui sera constituée en majorité par des jeunes de moins de 30 ans».
Le maire Ouseine Djoubeir a rappelé le thème de la journée, à savoir «l’engagement civique des jeunes». Pour lui, cette journée permet d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les problématiques liées à la jeunesse et de mettre en avant le potentiel des jeunes en tant que partenaires de la société d’aujourd’hui. «C’est une opportunité d’attirer encore l’attention internationale sur les défis et les épreuves auxquels font face les jeunes femmes et hommes, acteurs essentiels du changement», a-t-il dit.
La secrétaire générale du Mouvement associative des jeunes (Maj) de l’Ascobef a adressé deux messages à l’assistance. Elle a d’abord demandé aux jeunes d’être à la pointe du changement (positif). Aux parents, aux autorités et aux leaders de la société civile, il leur a demandé «d’embrasser les jeunes comme partenaires».
Ainsi, «nous augmentons les chances de trouver des solutions à leurs problèmes les plus pressants», disait Thourayya Mouridi. La journée a été également l’occasion pour l’Ascobef d’animer une conférence-débat sur «les grossesses non désirées et /ou précoces, sources de conflits dans la société».
Nassila Ben Ali