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Cop 21 : Maintenir le réchauffement climatique en dessous de 20 c

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La Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc), a été complétée Il y a dix ans par le Protocole de Kyoto, établissant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant ledit protocole n’a jamais été contraignant, laissant la liberté à chacun d’atteindre ou non ces objectifs, d’où la portée de cette Cop 21.

 

La 21e Conférence des parties, Conférence of the parties en anglais (Cop 21), a débuté hier lundi pour près de deux semaines au Parc des expositions, Paris-Le Bourget en France,  où cent cinquante chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement en plus de plusieurs milliers de délégués. La notion “parties” désigne les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc),  adoptée lors du Sommet de la Terre à Rio au Brésil en 1992.

La Ccnucc, non-contraignante, reconnaissait trois principes: le principe de précaution, le principe des responsabilités communes mais différenciées et le principe du droit au développement. La Ccnucc a été complétée il y a dix ans par le Protocole de Kyoto en établissant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant ledit protocole n’a jamais été contraignant laissant la liberté à chacun d’atteindre ou non ces objectifs d’où la portée de cette Cop 21.

Cette grande messe sur le climat a pour principal objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 20 C. A noter que les Cop sont organisées tous les ans depuis l’année 1995. Depuis, les dirigeants du monde essaient au fil du temps et des Cop d’atteindre les objectifs visés.

A la Cop 21, appelée aussi Conférence sur le Climat à Paris, les différents acteurs envisagent d’obtenir un accorde universel et historique juridiquement contraignant sur le climat afin de respecter cette vision de moins de 20 C sur le réchauffement de la Planète.

Tous les pays sont appelés à présenter une contribution nationale. “Dans le cadre de la Cop21, les Etats doivent livrer leurs contributions nationales à l’objectif mondial de limitation du réchauffement à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle”. Pour ce faire, toutes les nations ont le choix entre deux options ou même choisir les deux. Il s’agit d’atténuer ou s’adapter à la tendance climatique actuelle.

A défaut d’atteindre cet objectif, les climatologues prédisent l’aggravation de phénomènes déjà visibles comme la fonte des glaciers, la disparition d’espèces, l’intensification des épisodes météorologiques extrêmes, entre autres. Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a sommé “les dirigeants du monde à trouver un terrain d’entente”. Il n’y a pas de vote lors des conférences sur le climat, il faut donc rechercher un consensus.

Par conséquent, un système de mesure, notification et vérification dit Mrv (Monitoring, Reporting, Verifying) devrait être défini lors de cette Cop “pour garantir la transparence et la vérification des actions mises en oeuvre par les pays”.                       

 Compte rendu de Abdallah Mzembaba

 

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Un seuil à 1,50 C 

 

De nombreux pays vont former un bloc afin de mieux défendre leurs intérêts communs. C’est le cas, par exemple, des Petits Etats insulaires. Ces derniers forment l’Alliance des Etats insulaires (Aosis en anglais). Plus vulnérables au réchauffement climatique que les autres pays, l’Aosis regroupe quarante trois pays dont les Comores et correspond à 1% de la population mondiale.

L’Aosis souhaite un accord contraignant pour la mise en place d’un fonds d’indemnisation des dégâts liés au réchauffement climatique, en faveur d’un objectif de long terme ambitieux, visant le 1,5°C de reduction des températures par rapport à l’ère préindustrielle d’ici à 2100, comme seuil maximal à ne pas dépasser, et non les 2°C sur lesquels devrait se baser l’accord de Paris.

Aussi, une grande transparence est réclamée dans la collecte et la distribution d’un seuil minimum de 100 milliards de dollars américains d’ici les cinq prochaines années afin d’accompagner ces mesures d’adaptations de pertes et de dommages.

Par ailleurs, “l’accès à la technologie et à l’augmentation des capacités pour l’adaptation et l’atténuation des pays de l’Aosis, du groupe des Pma et de celui de l’Afrique doivent également être facilités”.