Lutte contre le vih-sida : «Zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au Sida»
Objectif zéro : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au Sida», telle est le thème retenu pour cette année. A cette occasion, le gouverneur de Ngazidja a rappelé l’engagement du gouvernement de l’Union ainsi que celles des îles pour lutter contre le Vih-Sida.
«A ce jour, notre pays enregistre un taux de prévalence inferieur à 1% d’infections de Vih. Selon les donnés présentées en septembre dernier lors du colloque régional à l’Ile Maurice, les Comores comptent deux cent cas d’infection au Vih et soixante décès entre 1988 et le 30 septembre 2015», a souligné le président de la Fédération des clubs anti-sida (Fcas).
A cette occasion, le gouverneur de Ngazidja a convié les autorités de l’Union et des îles à s’engager dans la lutte contre cette pandémie qui continue à faire des victimes chaque jour dans le monde. Dans son discours, Mouigni Baraka Saïd Soilihi est revenu sur le nouveau rapport de l’Onu-sida qui «fait état de 36,9 millions de personnes vivants avec le Vih et 1,2 millions des personnes mortes aux maladies liées au Sida».
Selon la haute autorité insulaire, l’Union des Comores enregistrerait «chaque année des progrès significatifs dans le domaine de la prévention et de la prise en charge biologique et médicale des personnes vivant avec le Sida».
Avant de terminer son allocution, le gouverneur a assuré aux organismes internationaux, la détermination du gouvernement comorien, dès la parution du premier cas d’infection au Vih aux Comores en mars 1988, qui n’aurait pas cessé de déployer tous les efforts nécessaires pour lutter contre la propagation du Vih.
«La prévention reste la première ligne de défense contre le Vih», devait avertir le gouverneur de Ngazidja. A son tour, le président de la Fédération des clubs anti-sida (Fcas), Faidi Mohamed, a invité les Comoriens à faire preuve de sympathie en vers les malades du sida. Il a, également, souligné que, «les jeunes ne sont pas le problème mais une part de la solution».
Chamsoudine Saïd Mhadji (stagiaire)