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Femmes. Un hommage à Faraenti et Faiza

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L’Association des femmes comoriennes de la presse (l’Afcp) a organisé, au Jardin de la paix, une rencontre avec des membres d’autres associations, des amis et des écrivains pour rendre hommage à deux femmes, journalistes, qui se sont distinguées par leurs plumes.

La première, Faiza Soulé Youssouf,  journaliste à Al-watwan presse édition et, l’autre, Abdallah Faraenti. «Nous sommes ici pour rendre hommage à notre amie, notre sœur, collègue et consœur, Faïza Soulé Youssouf, l’auteure de Ghizza, ainsi qu’à Abdallah Mgueni Faraenti, pour le lancement de Salwa Mag, qui n’est plus à présenter», a déclaré la présidente de l’Afcp, Saminya Bounou.

L’acienne rédactrice en chef d’Al-watwan a regretté de ne pouvoir pas parler plus largement de leur consoeur qui a enrichi la presse, avec ce nouveau canard qui, après un an de parution en version électronique, vient de sortir en version papier. «Nous sommes avec elle par la pensée dans ces contrées lointaines où elle nous semble avoir posé ses valises pour longtemps».

Cette cérémonie a servi également à présenter Ghizza, le premier roman de Faiza Soulé Youssouf, le premier d’une femme journaliste comorienne, sorti en juillet dernier. «Je connais l’imagination féconde de l’auteure et j’ose espérer que dans sa tête se bousculent d’autres idées qui viendront enrichir les rayons des librairies et surtout des bibliothèques», a souhaité Saminya qui a qualifié  la sortie de ce roman de «moment-clé» de la littérature comorienne.

L’auteure a présenté son oeuvre dont le manuscrit a débuté en 2011.

Pour ce qui est de la polémique sur l’«audace» de l’auteure concernant certaines scènes jugées osées, Faïza a expliqué, émue, que quand elle écrit elle «ne se sens pas femme, même si certaines personnes veulent coller leurs critiques à mon genre».

Celle qui estime que «nous vivons dans un pays difficile en matière de préjugés qui freinent le développement» a cru nécessaire de rappeler que Ghizza n’est pas  un roman autobiographique ou érotique, comme semblent convaincus certains lecteurs, mais «d’un roman noir».

Selon l’ancien président du Comité Maore, Idriss Mohamed, Ghizza est tout simplement «un bijou de la littérature comorienne car racontée de façon originale».

Pour les personnes intéressées, une causerie est prévue le mercredi 16 décembre à l’Alliance française de Moroni pour ce premier roman de Faïza.

Nassila Ben Ali