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5èmes Journées hospitalières: Que faire pour améliorer le secteur de la santé ?

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«Pour qu’un réel parcours de soins puisse être instauré à travers le renforcement du système de référence et pour concrètement voir améliorer le faible taux d’utilisation des services de santé, un nouveau mode de financement de nos établissements est nécessaire», a déclaré le vice-président chargé de la Santé, Fouad Mohadji.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des reformes hospitalières, la vice-présidence chargée du ministère de la Santé a ouvert hier, mardi 8 décembre à l’hôtel Retaj, les cinquièmes journées hospitalières des Comores sous le thème «L’approche du financement basé sur la performance pour aller vers la couverture sanitaire universelle».

Ce forum, initié il y a cinq ans, permet au département de dresser le bilan annuel des activités et de mener avec les médecins une réflexion sur les perspectives d’avenir des établissements de soins aux Comores.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le vice-président Fouad Mohadji s’est réjoui de la ‘‘parfaite organisation’’, chaque année, de ce rassemblement des cadres hospitaliers. «Les présentes journées témoignent de la vitalité de la direction générale de la santé et surtout de la cellule du programme d’appui (Pasco) dont bénéficie notre département», a-t-il souligné.

Il a rappelé que lors des quatrièmes journées, les 27 et 28 octobre 2014, les thématiques avaient porté sur  l’élaboration du projet d’établissement avec un contrat d’objectifs et de moyens ; il était aussi question de l’instauration d’un véritable partenariat entre l’Etat de l’Union des Comores et les structures hospitalières.

Ce contrat a pour but ‘‘de répondre aux attentes de la  population à travers des besoins de qualité à des coûts maîtrisés, à l’harmonisation de la coordination des prestations pour une véritable équité dans le système de santé et la mise en œuvre du financement basé sur la performance pour assurer l’accès de soins hospitaliers à tous les comoriens’’.

Fouad Mohadji a regretté que les précédentes journées hospitalières n’aient pas fait l’objet d’un suivi régulier pour capitaliser les expériences. Et il a dit espérer qu’il n’en serait pas ainsi cette fois. Durant deux jours, les participants vont aborder successivement l’évaluation de la réforme hospitalière, le financement du secteur de la santé, la mise en œuvre de l’approche du financement basé sur la performance et les expériences africaines en matière de couverture sanitaire universelle.

Les thématiques sur ‘‘le bilan et perspectives de la réforme hospitalière’’, ‘‘le financement de la mise en œuvre des projets d’établissements’’, ‘‘la règlementation de la vente des médicaments’’, ‘‘l’analyse des coûts et la tarification des soins hospitaliers’’ ainsi que ‘‘le concept de partenariat public-privé dans le secteur de la santé’’, sont également en discussion.

«Pour qu’un réel parcours de soins puisse être instauré à travers le renforcement du système de référence et pour concrètement voir améliorer le faible taux d’utilisation des services de santé, un nouveau mode de financement de nos établissements est nécessaire», a déclaré Mohadji.

Pour lui, si les besoins de la population en matière de santé ne sont pas aujourd’hui satisfaits, c’est parce que les soins hospitaliers ‘‘sont inaccessibles ou de mauvaise qualité’’.

Ali Abdou