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Lutte contre le sida : ‘‘Faire des Comores un pays sans sida’’

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Les différents acteurs étatiques, de la société civile et les partenaires au développement dont la coordinatrice du système des Nations unies, regroupés au sein du Comité national de lutte contre le sida, ont tenu samedi une assemblée générale à Fomboni sous la présidence du chef de l’Etat dont l’engagement personnel dans la lutte contre cette pandémie est connu.

Ikililou Dhoinine a, à cette occasion, rappelé la révision de la stratégie de lutte contre le sida, dans un souci d’articulation et de cohérence avec l’objectif zéro (zéro nouvelle infection, zéro discrimination, zéro décès lié au sida), prôné par l’Onusida.

Selon lui, les conclusions issues de l’assemblée générale doivent tracer les perspectives et donner des orientations politiques et stratégiques ‘‘qui nous permettront d’atteindre notre vision, qui est de faire des Comores un pays sans sida’.

Le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner les progrès réalisés dans la lutte, même s’il reste beaucoup à faire. ‘‘Si notre pays peut à juste titre se targuer de pouvoir maintenir un faible taux de séroprévalence au Vih, il n’est pas à l’abri d’une explosion des infections’’ a-t-il dit. Il faut rappeler que 35 de nos compatriotes sont actuellement sous Arv, c’est-à-dire sous traitement. Une dizaine d’autres, bien que régulièrement suivis, ne seraient pas encore astreints à la médicamentation.

Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour regretter que 90% du financement dans la lutte contre le sida proviennent de dons extérieurs, en baisse d’année en année. Il a enfin félicité le Vice-président en charge du ministère de la Santé ainsi que ses collaborateurs pour la réussite de la note conceptuelle soumise au Fonds mondial d’un montant de 4 629 965 euros pour la période 2015-2018.

Ce financement et d’autres, sollicités auprès d’autres partenaires, vont permettre de relever les nombreux défis dont l’atteinte de l’objectif Zéro. Pour ce faire, il faut continuer les actions déjà engagées à savoir la sensibilisation de la population d’une manière générale ainsi que la formation continue des personnels médicaux et paramédicaux pour le bien de la population.

Mohamed Nassur Riziki