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Fin du festival du film : Une édition «très difficile à organiser»

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Cette deuxième édition aurait été bien plus difficile à organiser, notamment sur le plan financier. «Si vous êtes là, c’est parce que les membres de l’équipe Ciff ont mis la main à la poche», a déclaré le délégué au festival, Mohamed Saïd Ouma.

 

La deuxième édition du Comoros international film festival (Ciff) a baissé le rideau dimanche au Palais du peuple à Moroni. C’est Mahamoud Ibrahim qui a remporté le prix de la diaspora avec «Escale à Pajol», un film sur les réfugiés du Moyen orient en France, notamment à Pajol, dans le dix-huitième arrondissement de Paris.

Recevant son prix, le jeune réalisateur a déclaré que son film était le fruit d’une formation suivie en France cette année, à l’Université d’été de la Femis, une des plus grandes écoles de cinéma en France. «Je devais produire un film documentaire sur un thème libre, et j’ai choisi ce thème des réfugiés», a-t-il indiqué. Ce court-métrage, sélectionné dans plusieurs festivals internationaux, a remporté en novembre dernier le prix du meilleur film étranger au festival Détour-on-the road, en Italie.

Le second prix (le ‘‘prix national’’), a été décerné à Laila Abdou Tadjiri pour «L’encre de la mer et ma plume», un court-métrage sur la protection de l’environnement, notamment de la mer et la lutte contre l’utilisation des sachets en plastique.

Rencontrée en marge du festival, la jeune réalisatrice, très émue, a exprimé sa gratitude envers les membres du Ciff. «Je suis très contente que mon film soit distingué. Je remercie l’équipe du Ciff, en particulier Mohamed Said Ouma, qui n’a cessé de m’encourager. Avec lui, le Nextez et le Ciff, j’espère réaliser beaucoup de rêves», s’est-elle réjouie.

Par rapport à l’édition de cette année, le délégué au festival, Mohamed Saïd Ouma, a indiqué qu’il s’agissait d’une ‘‘édition beaucoup plus difficile’’. Il a fait part des difficultés rencontrées pour réunir les moyens financiers. «Si vous êtes là, c’est parce que les membres de l’équipe Ciff ont mis la main à la poche’’, a-t-il dit.

Il a, toutefois, noté ‘‘quelques beaux moments’’ pendant le festival. ‘‘Cette deuxième édition a permis aux spectateurs comoriens et aux amateurs du film de vivre des moments exceptionnels et de voyager. Je remercie les formateurs grâce auxquels vous allez pouvoir voir de nouvelles productions, d’ici à deux ans», a-t-il fièrement annoncé. Rendez-vous en 2017.

Nassila Ben Ali